lundi 16 novembre 2009

Algérie, Maradona : elle est belle, la justice sportive !


La coïncidence est trop belle pour ne pas être soulignée. Dimanche, la Fédération internationale de football (Fifa) a condamné Diego Maradona à deux mois de suspension ferme, pour les propos tenus le 15 octobre dernier. Ce jour-là, juste après la qualification de l’Albiceleste en Uruguay, le Pibe de Oro s’en était pris aux journalistes, leur demandant de « la lui sucer et la lui sucer encore », après avoir douté de ses capacités à amener le pays au Mondial.

Dans le même temps, l’instance internationale restait terrée dans un silence assourdissant alors que des incidents gravissimes entachaient le match Egypte-Algérie (2-0), décisif dans l’optique de la qualification au Mondial 2010 : caillassage du bus des Algériens à leur arrivée au Caire (voir le document Canal+ ci-dessous), irrégularités et initimidations du banc égyptien pendant le match et supporters des Fennecs pris à partie au moment de quitter le stade et ensuite… Mais pas un mot de la Fifa, pas une réaction non plus de la CAF (dont le sièges est situé au Caire, rappelons le)… Un match d’appui a lieu mercredi, à Khartoum, et l’on peut s’attendre au pire. La Fifa aura une part écrasante de responsabilité si cela dégénère – car il y aura forcément des déçus.



Pendant ce temps-là, en France, le même décalage dans les sanctions peut être observé, avec heureusement des conséquences plus anecdotiques : Louis Nicollin, président de Montpellier, se voit infliger deux mois de suspension par le Conseil national de l'éthique pour avoir traité Benoît Pedretti de « petite tarlouze », alors que Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, n’est même pas convoqué après avoir été surpris dans le vestiaire des arbitres à la mi-temps de PSG-OL. Autres lieux, mêmes mœurs…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le parallèle entre Loulou et Hole Ass, je le comprends pas... et ca se dit journaliste