mardi 27 janvier 2009

Stade de Reims 1978 : retour vers le futur ?


Le foot est partout, même lorsqu'on s'éloigne des pelouses et des vestiaires. A Reims encore un peu plus qu'ailleurs. The Shoes, collectif electro basé dans la cité champenoise en fournit une éclatante illustration. La pochette de leur dernier maxi, intitulé "Stade de Reims 1978" (Green United Music), de l'electro-rock énergique à souhait, présente une photo du onze de l'époque, parmi lequel ont été glissés les visages des membres du groupe Guillaume et Benjamin, ainsi que de leurs complices, les "sound-doctors" Brodinski et Yuksek. Le frontman, Guillaume est souvent reconnaissable à son écharpe de la mythique équipe des Kopa, Fontaine, Piantoni, Jonquet et autre Carlos Bianchi. 1978, année de la naissance du musicien, n'est pourtant pas un millésime des plus glorieux pour l'équipe chère à son coeur : en difficulté financière, le club, encore en D1 à l'époque, menace de déposer le bilan et doit licencier plusieurs joueurs afin de pouvoir continuer le championnat. 2009 n'avait guère mieux commencé. Dernier de Ligue 2 à la trêve, le Stade de Reims a appellé à son chevet Luis Fernandez. S'il a démarré sa mission sauvetage par une défaite, l'ancien entraîneur du PSG a vu ses hommes se reprendre dans le stade Delaune rénové et écraser Strasbourg, promu en puissance. Barbier, Kermorgant et les siens ont-ils trouvé des forces nouvelles dans les déflagrations soniques des Shoes ? Tout Reims l'espère, Guillaume en tête !

Le titre "America", morceau-phare de ce maxi est à écouter sur : http://www.myspace.com/theshoesmusik

dimanche 18 janvier 2009

Sessègnon, le coup du crapaud

Vous souvenez-vous de Cuauhtémoc Blanco, le milieu offensif mexicain ? Il s'était rendu célèbre par son "coup du crapaud", consistant à passer ses adversaires en coinçant le ballon entre ses jambes. Toujours en activité en MLS, du côté des Chicago Fire, le créateur de ce dribble unique a trouvé descendance en Ligue 1. Le successeur s'appelle Stéphane Sessègnon, comme le prouvent ces images filmées mercredi lors du quart de finale de Coupe de la Ligue entre le PSG et le RC Lens, depuis la tribune H du Parc des Princes. Savourez !

mercredi 7 janvier 2009

Meilleurs voeux, hommage à Langues de Sport, félicitations au vainqueur, tout ça, tout ça...

Plutôt que de multiplier les posts, on va tout mixer en un seul. Vous êtes prêts ? Alors, en retard sur Raymond Domenech mais en avance sur votre grande tante de province, je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2009. Voilà, ça s'est fait ! N'était mon sens indéniable des convenances sociales et le "léger" (admirer la douce litote) rafraîchissement des températures, je ne me serais même pas aperçu que nous avions changé d'année. Entre le Boxing Day sur Canal+ et la trêve de L1 raccourcie, on a l'impression que le monde du football n'a guère eu le temps de désserrer les lacets en cette période de trêve des confiseurs. Pour ma part, je suis plutôt favorable au calendrier allemand, avec Ligue d'élite à 18 clubs et pas de p*$-¤n de Coupe de la Ligue pour surcharger inutilement le calendrier. Mais bon, si de telles aberrations n'existaient pas, sur quoi l'OL nous pondrait-il donc ses inénarrables communiqués, rédigés dans une novlangue que même le parti communiste albanais aurait eu du mal à imaginer ? 2009 commence décidément très fort !

Redevenons un peu sérieux, car l'année 2008 s'est terminée sur une bien triste note. Oui, l'émission Langues de Sport n'est plus. Animé chaque matin de la semaine depuis le mois de juin par Bruno Roger-Petit sur l'antenne d'Europe 1 Sport, ce rendez-vous de l'"expertise" et de l'"appétence" n'aura pas survécu à la réorientation stratégique des programmes de la susdite antenne (que de l'info, exit les talks). Le maître de cérémonie et ses invités avaient pourtant su trouver le ton adéquat pour déchiffrer le sport tel que vu au quotidien par les médias. Mêlant en permanence l'anecdote rigolarde et l'analyse de haut vol, les invités de "BRP" avaient su nous fidéliser. Ces confrères (et consoeurs) me manqueront... Tout comme les SMS hautement spirituels d'auditeurs à la créativité sans cesse renouvelée. L'esprit de Langues de Sport survit encore au sein de cet espace de liberté qu'est le web 2.0 (n'est-ce pas Frédéric Lefevre...), sur la page facebook consacrée à l'émission.

Je ne terminerai pas sans remercier tous ceux qui ont participé à la désignation du vainqueur du Trophée Loïc Guillon, premier du nom. La lutte fut serrée, mais un nom a fini par se détacher : celui de Cédric Varrault, latéral gauche décidément très... gauche. Il faut d'ailleurs croire que l'obtention de ce prix honorifique n'a pas eu d'effet sur la cote du joueur (comme quoi, le web 2.0, c'est pas si destructeur que ça, n'est-ce pas Frédéric Lefevre...) : on apprend ce mercredi que l'AS Monaco serait intéressée par le Stéphanois. Il faut dire que c'est au Stade Louis-II, le 2 octobre 2004, jour du plus spectaculaire retournement de situation de l'histoire du Championnat de France avec une victoire de l'OGC Nice (3-4), que le lauréat réalisa le seul centre du gauche de sa carrière de latéral. Qui a dit que l'ASM n'était plus capable d'un geste princier ?