samedi 8 mai 2010

Trophée Matt Moussilou 2010 : élisez le pire attaquant de Ligue 1 !


Pour la deuxième fois, élisez le pire attaquant de Ligue 1 de la saison en votant pour le Trophée Matt Moussilou. Cavenaghi, Gomis, Gudjohnsen, Helstad ou Morientes : qui succèdera à Mateja Kezman ? Vous avez jusqu’au lundi 24 mai pour faire votre choix, sur l’espace sondage de ce blog.

La saison de Ligue 1 touche à sa fin. Tout suspense a disparu quant à la course au titre et à la quête du maintien. Seules restent à attribuer les places européennes. Avant de tirer le rideau sur un cru 2009-2010 riche en suspense et en rebondissements, il est temps de participer à la deuxième édition du Trophée Matt Moussilou, et de désigner ainsi celui qui, selon vous, est le pire attaquant de Ligue 1 de l’exercice écoulé. Avant d’entrer dans le vif du sujet avec la liste des nommés, un petit rappel s’impose. L’an passé, c’est Mateja Kezman (PSG) qui l’avait emporté, devant Mamadou Samassa (OM) après un joli mano a mano.

Joueurs doués en panne de confiance, erreurs de casting, abonnés aux frappes hors-cadre, recrutements dispendieux et ratés, comportements de divas à la mentalité douteuse, ou tout cela à la fois : le Trophée Matt Moussilou (qui garde le même « parrain » malgré la nomination de l’intéressé aux Oscars du foot) a pour vocation de revenir au pire attaquant de Ligue 1 de la saison… Ce qui signifie que d’authentiques bons joueurs qui sont passés à travers ces derniers mois peuvent être couronnés. Vous avez jusqu’au lundi 24 mai, 12 heures pour faire votre choix (sondage ci-contre). Vous pouvez aussi utiliser l’espace commentaires du blog ou le « wall » de l’événement facebook consacré au Trophée pour me faire part de vos commentaires et/ou désaccords.

N'attendons pas davantage, et dévoilons maintenant la liste des joueurs nominés, par ordre alphabétique :
Fernando Cavenaghi (26 ans, Girondins de Bordeaux). Si les Girondins ont échoué cette saison à jouer jusqu’au bout sur tous les tableaux, c’est en partie à cause des défaillances de leurs hommes de banc. Condamné à faire banquette le plus souvent, l’ex serial-buteur argentin s’est mué en serial-loser. L’expression de sa « grinta » a cédé la place à des mines de cocker triste. Ses stats sont en chute libre : 3 buts en 976 minutes de Ligue 1, aucun en 3 matches de C1 et un triplé en Coupe de France face à l’AC Ajaccio. Trop peu pour échapper à une mention dans notre liste.

Bafetimbi Gomis (24 ans, Olympique Lyonnais). « Tu as plus un physique de Dieu du grec qu’un physique de Dieu grec », dit un jour Ariel Wizman à Doc Gynéco. La même phrase correspondrait parfaitement à Bafetimbi Gomis. Transférée cet été de l’AS Saint-Etienne à l’ennemi juré lyonnais, l’ex-surprise de Raymond Domenech, bien empâtée, n’a que rarement fait honneur à son étiquette d’« impact player », ne parvenant pas souvent à justifier le coaching de son entraîneur. Et quand il fut titulaire ce ne fut pas beaucoup mieux. Quelques buts importants certes, mais trop peu pour que cette recrue à 13 millions d'euros coupe à la nomination.

Eidur Gudjohnsen (31 ans, AS Monaco). Star étrangère sur le retour (1/2). Gudjohnsen à Monaco, l’idée avait tout pour séduire. Un joueur soucieux de son standing dans un club désireux de retrouver le sien, cela aurait dû coller. « Je ne suis pas là pour faire du tourisme », avait déclaré l’Islandais peu après son arrivée en Prinicipauté. Après avoir traversé une dizaine de matches avec une combativité et une envie dignes du passage niçois d’Edgaras Jankauskas, la star déchue de Chelsea s’en alla rejoindre Tottenham en prêt. Dur, dur, Eidur…

Thorstein Helstad (33 ans, MUC 72). Le Pauleta scandinave, symbole du recrutement malin du Mans, s’est mué en grand… muet des surfaces cette saison. Ou comment le carrosse peut devenir citrouille dans ce sport plein d’impondérables qu’est le football. Les statistiques sont sans appel pour celui qui s’englua dans une inhabituelle maladresse après des débuts prometteurs (2 buts lors des 3 premières journées), au point de ne plus guère être titularisé après la trêve. Ce qui n’empêcha pas le club sarthois de couler inexorablement vers la Ligue 2. Simple saison sans ou déclin irrémédiable ?

Fernando Morientes (34 ans, Olympique de Marseille). Star étrangère sur le retour (2/2). Disons-le, cela fait mal de nommer un attaquant d’une classe pareille et un joueur à la mentalité si excellente dans cette liste. Mais peut-on faire autrement ? Non, malheureusement. Arrivé à l’OM sur la demande expresse de son entraîneur Didier Deschamps, l’Espagnol ne justifia jamais la confiance de DD, multipliant les apparitions fantômatiques, au point de faire peine. L’OM a été premier en (presque) tout cette saison, y compris pour les erreurs de casting !

lundi 3 mai 2010

L'affront d'Estrosi aux Niçois


On qualifiera cela, au choix, de faute de goût, de marque d'irrespect ou, plus prosaïquement, de bêtise pure et simple. Toujours est-il que le maire UMP de Nice, et par ailleurs ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, est apparu samedi la mine ravie au Stade de France durant la finale de la Coupe, arborant une écharpe aux couleurs de l'AS Monaco. Tout sourire en rouge et blanc, assis non loin du Prince (et du Roi...), comme le prouve la capture d'écran accompagnant ce post, le premier magistrat de la cité azuréenne n'a heureusement pas été récompensé de son soutien, puisque son favori d'un soir s'est incliné face à un Paris Saint-Germain supérieur (1-0, après prolongations). Mais le "motodidacte" aurait pu se passer d'afficher publiquement son soutien au club honni de la plupart des supporters de l'OGC Nice. On savait déjà que les "élites" françaises, dans leur grande majorité, n'y entravaient pas grand chose au football. Que les codes de ce sport, faits de rivalités locales et d'antagonismes anciens entre régions, leur avaient toujours échappé. Christian Estrosi en a apporté une nouvelle preuve samedi soir. Histoire de ne pas faire les choses à moitié, le maire de Nice s'affichera-t-il prochainement en bleu et blanc pour fêter le titre qui tend les bras à l'OM ? On ne serait plus à ça près...