lundi 21 décembre 2009

Trophée Loïc Guillon 2009 : élisez le pire défenseur de Ligue 1

Mercredi, la phase aller du Championnat de France 2009-2010 touchera à sa fin. Ce sera la trêve hivernale, les joueurs de Ligue 1 regagneront, qui leur famille, qui leur sélection en préparation pour la CAN. Et, pendant ce temps là, vous pourrez repenser aux six mois écoulés et établir votre tableau d'honneur des six mois passés. D'autres se chargeant déjà de dresser les "best of", et comme nous avons l'esprit un peu tordu, nous avons choisi de vous demander plutôt qui, selon vous, est cette saison le pire défenseur de Ligue 1.
Avant de vous détailler les "candidats" à la succession de Cédric Varrault pour ce Trophée Loïc Guillon, deuxième du nom, cette précision : la liste est établie non seulement sur la valeur intrinsèque des joueurs, mais aussi sur le décalage entre leur niveau de performances affiché et leurs prétentions ou leur cote théorique. Bref, un joueur peut être bon "sur le papier", nous sommes là pour rappeler que le football se joue sur un terrain !

Adriano (27 ans, AS Monaco)
Il s'est tellement fait enrhumer sur son côté droit qu'à la longue c'est toute la défense monégasque qui a tendance à éternuer. Souvent dépassé, il se distingue en outre par une tendance à multiplier les fautes d'antijeu. A atteint le summum du néant ce mois-ci face à Lille, lorsque la blessure de Muratori l'obligea à s'improviser latéral gauche. Gervinho et Debuchy se sont régalés.

Moustapha Bayal (23 ans, AS Saint-Etienne)
Avant le début de la saison, il avait promis monts et merveilles. Dès le premier match, face à Nice à Geoffroy-Guichard, il vit les feux arrière de Loïc Rémy, finissant au sol sur l'accélération de l'international tricolore. La suite fut souvent du même acabit. Blessé, il continua de jouer plusieurs semaines avant de se résoudre à l'opération. Celui qui s'autodésigna un jour comme membre du cercle très fermé des dix meilleurs défenseurs de Ligue 1 arrivera-t-il à décrocher l'invisible caravane qui le plombe ?

Gérard Cid (26 ans, OGC Nice)
A Nice, on n'a sans doute pas vu pire défenseur depuis la remontée en Ligue 1, en 2002-2003. Arrivé discrètement sur la Côte d'Azur début 2008, ce sosie officiel de Sammy de Scoubidou s'était contenté de jouer les utilités durant la fin de règne de Frédéric Antonetti. Le départ de Cédric Kanté fit de lui un titulaire en ce début de saison. De quoi montrer, le temps de sept matches tout en flottements, que, footballistiquement parlant, il était plutôt le sosie d'Anthony Baffoe aux yeux du public du Ray. Quand Nice réalisa sa meilleure série de la saison (4 victoires), il avait perdu sa place de titulaire. Ce qui n'est jamais bon signe...

Cris (32 ans, Olympique Lyonnais)
Oui, il n'est sans doute pas le pire défenseur de Ligue 1 dans l'absolu, oui c'est toute la défense de l'OL, à l'exception d'Hugo Lloris bien sûr, qui mériterait d'être nommée, au vu des prestations délivrées avec une navrante régularité ces dernières semaines. Mais, en tant qu'élément le plus chevronné de l'arrière-garde lyonnaise, c'est le Brésilien qui mérite une mention. Le Policier peut-il retrouver sa matraque ?

David Jemmali (34 ans, Grenoble Foot 38)
Sa saison tient en quatre chiffres : 604, 8, 2 et 2. 604 minutes jouées, 8 titularisations, 2 cartons jaunes et 2 cartons rouges. Un bilan accablant pour celui qui était supposé apporter son expérience et qui finit suspendu trois matches pour insulte à arbitre. C'est du reste en son absence que le GF 38 s'est enfin mis à prendre quelques points. Ce qui n'est jamais bon signe...

Ivan Stevanovic (26 ans, FC Sochaux)
Le FC Sochaux commet en général assez peu d'erreurs de recrutement. Le choix de ce joueur du Partizan Belgrade au poste de latéral droit en est une. Transféré cet été pour la somme de 1 million d'euros, le Serbe n'a jamais convaincu. Venu pour prendre un couloir, Stevanovic mériterait plutôt de prendre... la porte.

samedi 5 décembre 2009

Mondial 2010 : un tirage facile, vraiment ?

Hier vendredi, c’était le tirage au sort de la Coupe du monde. Les Bleus tombent dans le groupe A, avec l’Afrique du Sud, le Mexique et l’Uruguay. Une grande majorité des observateurs français affichent leur confiance ce matin. Mais ont-ils raison ? Ce n’est pas sûr, car ce tirage en trompe-l’œil rappelle celui de 2002, édition de sinistre mémoire s’il en est ! Regardons le programme.



L’Uruguay, d’abord. La Celeste est passée par la petite porte pour se qualifier, mais Diego Forlan et ses copains, c’est du rugueux, du vicelard, du truqueur… L’immonde Dario Silva a certes raccroché ses crampons acérés, mais Diego Perez, le poète de l’AS Monaco est encore appelé régulièrement dans cette équipe, c’est dire. Ce sera un match à oublier pour les esthètes, et à gagner pour les Bleus.

Le Mexique, ensuite. Le bilan est a priori sans appel : 5 victoires pour la France et 1 nul. La sélection aztèque est vieillissante, mais la génération Rafa Marquez est rompue aux exigences du très haut niveau et a certainement gagné en roublardise ce qu’elle a perdu en flamboyance (ah, Cuauhtémoc Blanco et son coup du crapaud…). Bref, pas gagné non plus, d’autant que le Mexique a l’habitude de jouer en altitude et a pris celle de franchir le premier tour de la Coupe du monde.

L’Afrique du Sud, enfin. Les Bafana Bafana ne sont plus que l’ombre de la grande équipe qu’ils furent, à la fin des années quatre-vingt-dix. Mais le pays organisateur pourra compter sur le soutien d’un peuple fervent et - on ne le souhaite pas, mais… - sur la bienveillance coutumière du corps arbitral. Alors ? Alors, il faut espérer que le match du 26 juin, à Bloemfontein, ne sera pas décisif et que les Bleus auront fait le nécessaire avant. Mais pourquoi une telle image pour accompagner ce billet, me direz-vous ? A part le maillot bleu, il s’agit de rendre hommage au charme de Johanne Kervella, qui se vit refuser le titre de Miss France l’an passé malgré son sourire fondant et ses courbes enjôleuses. Mondofoot l'élit volontiers Miss (équipe de) France !