vendredi 26 juin 2009

Michael Jackson, aux couleurs de l'OGC Nice


Non, non, ce n’est pas un fake. Michael Jackson portait bien le maillot de l’OGC Nice en 1983, lors d’une séance avec le photographe américain Todd Gray. Nul ne sait comment le chanteur s’était procuré la tunique rouge et noire frappée de l'aiglon, s’il s’agissait d’un cadeau ou d’une commande. Gray vendit ensuite ses clichés à Nice-Matin, qui les publia. Ils servirent également d’illustration à un picture disc néerlandais retraçant la vie du King of Pop. Même si le Michael que j’ai aimé, plus jeune, avait disparu depuis longtemps, la tristesse est là. Celle de voir un peu de son enfance s’en aller. Michael Uno di noi !

samedi 20 juin 2009

Pitié Franck, n’y va pas !


Florentino Perez affole le mercato 2009, qui est d'ores et déjà le plus fou de l’histoire. Après Kaká et Cristiano Ronaldo, le ploutocrate du Real Madrid veut fermer ses griffes sur David Villa et Franck Ribéry. Nous espérons que ce dernier choisira plutôt Manchester United, club qui lui correspondrait tellement mieux…

Florentino Perez est un drôle de type, quand même. A peine revenu à la présidence du Real Madrid à l’issue d’une simple formalité électorale (il était l'unique candidat), voilà que l’homme d’affaires renoue avec sa méthode « galactique » : je mets des montagnes de cash sur les tables des plus grands clubs d’Europe et je débauche leurs meilleurs joueurs, les Ballons d'Or 2007 et 2008. Et 67 millions d’euros pour Kaká, et 94 millions d’euros pour Cristiano Ronaldo. Fin du premier acte.

Le deuxième ne tarde pas à commencer. Comme le Real ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, le président évoque d’autres pistes. Les principaux joueurs convoités se nomment cette fois Franck Ribéry et David Villa. Problème pour le Real, qui vient quand même de dépenser plus de 160 millions d’euros : le Bayern Munich et le FC Valence ne comptent pas jouer les laissés pour compte dans l’affaire. Alors le club bavarois exige que l’acquéreur potentiel de Kaiser Franck fasse une « folie ». Idem côté valencian : le président Llorente attend désormais une offre « scandaleusement élevée » pour lâcher son buteur. On comprend les dirigeants de ces clubs : pourquoi ne chercheraient-ils à prendre le Real au piège de sa propre surenchère ? Après tout, c’est de bonne guerre. Surtout pour le FC Valence, que l'on dit ruiné.

Le troisième acte est pour bientôt : Florentino Perez va certainement retourner convaincre ses amis les banquiers, qui, en Espagne comme ailleurs, ne prêtent qu’aux riches, de lui accorder de nouvelles facilités. Et le boss de la Casa Bianca va sans doute renvoyer son « conseiller spécial » Zinédine Zidane (qui ne veut pas être payé en salaire – toujours ça de pris pour recruter) refaire du gringue à Franck Ribéry. Et revenir à la charge pour David Villa. Il faudra sans doute un minimum de 120 millions d’euros (50 pour le buteur de la Roja, 70 pour l’ancien Marseillais) pour finaliser ces deux recrutements.

A la place de Ribéry, on irait plutôt à Manchester United. En Angleterre, le tempérament hargneux de Ribéry, son jeu spectaculaire et sa facilité de contact avec les supporters en feraient une « instant star » aux yeux du public. Il évoluerait dans un club plus sain, au projet de jeu plus affirmé et cohérent que ce Real façonné par l’accumulation des stars plutôt que par une réflexion sportive. Le mythique numéro 7, porté par Best, Cantona, Beckham puis Ronaldo, l’attend. Allez Franck, n’écoute pas Zizou, et marche sur les traces d’Eric the King. Cela te correspondrait tellement mieux…