tag:blogger.com,1999:blog-79352166542254464512024-03-13T15:41:43.364+01:00Mondo FootImpressions, analyses, commentaires... sur le foot d'ici et d'ailleurs...Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.comBlogger74125tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-80002317763544225262013-09-01T15:34:00.001+02:002013-09-01T20:20:25.795+02:00C'est le football qu'on enterre...<b>En tête du cortège, Christian Estrosi, le maire de Nice, déguisé en supporter, brandit un fumigène. A ses côtés Jean-Pierre Rivère, le président de l'OGC Nice. Hilares, les deux hommes, flanqués d'une brochette d'élus et de notables, fêtent la "der" du Stade du Ray. En fait, c'est une certaine idée du football, c'est un football populaire qu'on enterre.</b><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-wzG1I-kMSbg/UiNB8NRbSPI/AAAAAAAAAYg/z0pqU6h3Es0/s1600/medias.lequipe.fr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-wzG1I-kMSbg/UiNB8NRbSPI/AAAAAAAAAYg/z0pqU6h3Es0/s320/medias.lequipe.fr.jpg" /></a></div><br />
Alors, donc, tout le monde ou presque y va de son texte en hommage au Stade du Ray. Mais pas moi. Ou du moins pas de la même manière. En ce jour de der dans notre vénérable stade, je suis davantage envahi par le dégoût que par l'envie de recueillement. Notre stade dominait la ville de sa distinction fatiguée par les ans. Il ne sera bientôt plus qu'un trou béant livré à la rapacité des promoteurs immobiliers. Tout cela parce que des décideurs ont fait ce qu'ils font le plus mal, surtout dans notre ville privée d'alternance politique : décider. Au mépris de notre nature méditerranéenne, ils ont tiré un trait sur une agora urbaine, ce stade où nous "montions", pour s'inscrire dans une modernité irréfléchie et bâtie à coup de chèques aux agences de com : une Arena au nom germanique dans une "éco-vallée" en dehors de la ville, où, fumisterie suprême du discours municipal, tout le monde sera obligé de se rendre en voiture. Un stade surdimensionné dans lequel la ferveur populaire sera diluée dans le consumérisme et les ultras isolés. <br />
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Dans une interview accordée à So Foot (n°94, mars 2012), le cinéaste Abel Ferrara trouvait les mots pour dire sa conception d'un stade. <i>"J'aime les équipes de quartier, les villes qui ont un stade au coeur même de la cité, un stade sur lequel tu tombes en te baladant, tu vois, comme le Fenway Park de Boston. C'est ça, la place d'un stade dans une ville. Alors que les gros bordels multisports près de l'autoroute, sans déconner, c'est de la merde"</i>, écrivait l'auteur inoubliable de New York Deux Heures du Matin et Bad Lieutenant. <i>"Rendez nous la lumière, rendez nous la beauté. Le monde était si beau, et nous l'avons gâché"</i>, chantait, comme en écho, Dominique A. La lumière du Ray s'éteindra cet après-midi. L'OGC Nice devient un club comme les autres, essayons, nous, de rester tels que nous sommes.Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-53852466389665917742012-06-11T22:58:00.000+02:002012-06-13T13:48:57.053+02:00La malédiction du 4-3-3<b>Dominatrice, forte de quelques certitudes dans la construction du jeu, la France s'est aussi illustrée par son impuissance dans la zone de vérité, lundi face à l'Angleterre (1-1) lors de son entrée en matière à l'Euro 2012. Le recours invariable à un schéma tactique en 4-3-3 et le positionnement de Karim Benzema en pointe de celui-ci sont au coeur des interrogations. Point de vue.</b><br />
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-L2jFs8IK3Yg/T9ZT8EymM4I/AAAAAAAAAYI/upGWlM1zxNE/s1600/benzema_islande.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:1em; margin-right:1em"><img border="0" height="212" width="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-L2jFs8IK3Yg/T9ZT8EymM4I/AAAAAAAAAYI/upGWlM1zxNE/s320/benzema_islande.jpg" /></a><br />
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Comment marquer un but sans jamais avoir d'attaquant dans la surface ? Si l'on caricaturait à peine, cette question provocatrice pourrait résumer les difficultés française à faire la décision face à l'<b>Angleterre</b>, ce lundi à Donetsk lors de la première journée de l'<b>Euro 2012</b>. Car, sur le plan de l'état d'esprit et de la solidarité, les Bleus étaient dans le vrai, loin des fantômes de l'ère Domenech. En témoigne cette égalisation rapide de Nasri après l'ouverture du score de Lescott, même si elle fut l'occasion de la part de son auteur d'un lamentable règlement de comptes. Fait significatif, le but français intervient sur une frappe depuis l'extérieur de la surface. On ne saurait s'en plaindre, d'autant que ce n'est pas vraiment dans les habitudes nationales. Mais cette égalisation sur un tir lointain tend aussi à prouver que la France n'a pas eu d'autres solutions pour conclure. Car d'occasions de près, excepté sur coups de pied arrêtés, il y eut très peu. Voire pas du tout.<br />
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Pourquoi cette carence ? Depuis le coup de sifflet final, Karim Benzema centralise beaucoup des critiques adressées aux Bleus et à leur coach. <i>« On dirait Anelka en 2010 »</i>, <i>« Il décroche tout le temps »</i>, <i>« Il n'est jamais dans la surface »</i>. Pour aussi excessives qu'ils soient dans la forme, ces reproches reflètent une réalité. Karim Benzema a passé le plus clair de son temps à déserter l'axe, filant soit au milieu soit sur le côté gauche. Quand il dit à Libération que <i>« La France a fait 25.000 passes, mais il n'y avait personne devant le but »</i>, Reynald Pedros résume bien le problème. Cette équipe a de bonnes intentions mais souffre d'un problème d'occupation du terrain en zone offensive : <b>Nasri</b> n'était jamais à droite, repiquant sans cesse. Ce qui ouvrait le couloir à Debuchy mais embouteillait l'axe. <b>Ribéry</b> partait d'assez bas, vu l'inexistence de Malouda et l'apport offensif médiocre d'Evra. Enfin, et on revient à notre problème du soir, <b>Benzema</b> n'était JAMAIS dans la surface. Un vrai souci pour une équipe évoluant avec une seule et unique pointe. <br />
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D'où les questions suivantes. Pourquoi ne pas avoir lancé Giroud, seul joueur de l'effectif a avoir le profil physique adéquat pour poser des problèmes à la solide défense centrale anglaise ? Le second match du jour a illustré l'importance du bon usage des attaquants de surface... Par quel mystère Blanc n'a-t-il jamais testé une association Benzema-Giroud lors des trois matches amicaux que l'équipe a joué lors de sa préparation à l'Euro ? Lui seul le sait. L'argument selon lequel nous n'avons pas d'attaquant sur le banc pour suppléer un éventuel duo Benzema-Giroud a ses limites, tant on sait que Menez peut jouer les "impact players" en position axiale en fin de rencontre, face à une défense fatiguée. Enfin, Karim Benzema est-il un attaquant de pointe ? N'est-il pas plutôt un "neuf et demi", un "trequartista" pour employer un terme cher aux Italiens ? Il est fort probable que Laurent Blanc s'accroche à son organisation en 4-3-3, où ça tricote et ça se marche sur les pieds. Et il est fort probable qu'on le regrette par la suite... <br />
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<i>P.S.: un mot sur l'attitude de Samir Nasri après son but. Plutôt que de communier avec ses coéquipiers et de partager sa joie, le joueur de Manchester City n'a pas trouvé meilleur moment pour adresser un "Ferme ta gueule" aux journalistes de L'Equipe. Vous avez dit melonite aigüe ?</i><br />Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-87262454377929071682011-11-04T00:07:00.011+01:002011-11-04T00:35:46.004+01:00Ballon d'Or 2011 : les 23 oubliés de la FIFA<strong>La liste des 23 nommés au FIFA Ballon d’Or 2011 est connue depuis mardi. Le Barça et le Real se taillent la part du Lion(el), au point de ne laisser aux joueurs des autres clubs que quelques miettes et d’oublier de nombreux candidats tout aussi méritants. Voici, par ordre alphabétique, notre liste alternative. </strong><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/-K0xMy2fSvr0/TrMfatS0BPI/AAAAAAAAAX8/81hBmjrz4UY/s1600/FALCAO.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 188px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-K0xMy2fSvr0/TrMfatS0BPI/AAAAAAAAAX8/81hBmjrz4UY/s320/FALCAO.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5670910899485148402" /></a><br /><strong>Edinson Cavani (Uruguay, Naples).</strong> Pourquoi Suarez et pas lui ? C’est vrai quoi, Edi n’a marqué que 26 buts en 35 matches de Serie A avec le Napoli…<br /><strong>Seydou Doumbia (Côte d’Ivoire, CSKA Moscou). </strong>Quitte à prendre un Africain jouant en Russie, autant choisir celui qui marque le plus de buts. Non ? <br /><strong>Radamel Falcao (Colombie, FC Porto).</strong> Lui, c’est juste une série en cours de 19 buts en 18 matches d’Europa League. En Europa quoi ?<br /><strong>Gervinho (Côte d’Ivoire, Arsenal).</strong> Le joueur le plus décisif dans la conquête du titre de champion de France par le LOSC, et le footballeur africain le plus talentueux et inventif du moment.<br /><strong>Eden Hazard (Belgique, Lille).</strong> Lui aussi aurait eu sa place. A moins que la FIFA, comme Georges Leekens, n’aime pas le MacDo…<br /><strong>Javier Hernandez (Mexique, Manchester United).</strong> Chicharito s’est imposé à la pointe de l’attaque de Manchester United, reléguant Dimitar Berbatov sur le banc pour les gros matches. <br /><strong>Hulk (Brésil, FC Porto).</strong> L'autre Monsieur plus du FC Porto, qui n’a après tout gagné que le titre de champion du Portugal et l’Europa League…<br /><strong>Hugo Lloris (France, Olympique Lyonnais).</strong> L’autre joueur de classe mondiale en équipe de France, c’est lui. <br /><strong>Manuel Neuer (Allemagne, Bayern Munich).</strong> Sans doute avec Hugo Lloris le gardien de but le plus impressionnant de la saison passée. Mais peut-être la Bundesliga n’est-elle pas assez glamour pour les pardessus de la FIFA ?<br /><strong>Javier Pastore (Argentine, PSG). </strong>Sa magnifique saison à Palerme n’a pas suffi à attirer l’attention de la FIFA. A Paris, ce devrait être plus simple. S’il continue à être aussi régulier. <br /><strong>Alexis Sanchez (Chili, Udinese). </strong>Bizarre, cet oubli-là. Mais l’an prochain, le Chilien sera peut-être le douzième nommé issu du Barça...<br /><strong>David Silva (Espagne, Manchester City).</strong> Il est Espagnol, il joue génialement bien, mais ne porte ni les couleurs du Barça ni celles du Real, un défaut visiblement pour le jury…<br /><strong>Robin Van Persie (Pays-Bas, Arsenal).</strong> L’an passé, le jury avait oublié de donner le trophée à Wesley Sneijder. Cette année, le gros oubli néerlandais, c’est le Gunner, et ses 28 buts en 27 matches de Premier League en 2011, qui est passé à la trappe. <br /><strong>Mais aussi… </strong>Gareth Bale (Pays de Galles, Tottenham), Luka Modric (Croatie, Tottenham), Mario Götze (Allemagne, Borussia Dortmund), Kevin Prince Boateng (Ghana, Milan AC), Ryan Giggs (Pays de Galles, Manchester United), Antonio Di Natale (Italie, Udinese), Edin Dzeko (Bosnie, Manchester City), Giuseppe Rossi (Italie, Villarreal), Joao Moutinho (Portugal, FC Porto), Mario Gomez (Allemagne, Bayern Munich). <br /><br /><strong>Et vous, de qui regrettez-vous l’absence ? Exprimez-vous grâce à l'espace "Commentaires" de ce billet</strong>Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-52579553983507396652011-07-19T18:34:00.005+02:002011-07-19T19:08:16.459+02:00Document : Tristane Banon dans "On refait le match"<strong>C'était en 2007. Présentée comme une passionnée de football, Tristane Banon était invitée par Eugène Saccomano a éclairer "On refait le match" de ses analyses pénétrantes...</strong><br /><br /><font face="Verdana" size="1" color="#999999"><br/><a href="http://www.myspace.com/video/vid/20367511" style="font: Verdana">LCI, juillet 2007</a><br/><object width="425px" height="360px" ><param name="allowScriptAccess" value="always"/><param name="allowFullScreen" value="true"/><param name="wmode" value="transparent"/><param name="movie" value="http://mediaservices.myspace.com/services/media/embed.aspx/m=20367511,t=1,mt=video"/><embed src="http://mediaservices.myspace.com/services/media/embed.aspx/m=20367511,t=1,mt=video" width="425" height="360" allowFullScreen="true" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" allowScriptAccess="always"></embed></object><br/><a href="http://www.myspace.com/255145192" style="font: Verdana">Tristane</a> | <a href="http://www.myspace.com/video" style="font: Verdana">Myspace Video</a></font><br /><br /><em>« Tristane Banon, qui est écrivain, et qui aime beaucoup le foot »</em> : c’est ainsi qu’Eugène Saccomano présentait la désormais célèbre jeune femme, invitée à participer à son talk-show hebdomadaire <strong>On refait le match</strong>, alors diffusé sur LCI. C’était le 30 avril 2007, Fabien Barthez venait de quitter le FC Nantes, et, déjà, bien avant l'affaire DSK, il était question de Porsche, de <em>« coup monté »</em>, voire de <em>« cabale »</em>. Ironie de l’histoire…Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-13403991916715476032011-04-29T02:19:00.012+02:002011-04-29T12:45:13.970+02:00La FFF veut laver plus blanc<strong>Pour l’équipe de France, 2010 fut l’année de Knysna. 2011 sera-t-elle celle des quotas ethniques ? Si les informations publiées jeudi, à la veille d’une réunion du conseil fédéral de la FFF, par Mediapart s’avèrent exactes, c’est bien parti pour être le cas. Ou comment la FFF met encore à côté de la plaque…</strong><br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-tOhiNSbQdNM/TboGn44LQRI/AAAAAAAAAXw/dDwnbjami6s/s1600/FFF.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 160px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-tOhiNSbQdNM/TboGn44LQRI/AAAAAAAAAXw/dDwnbjami6s/s320/FFF.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5600796368941302034" /></a><br /><br />De quoi s’agit-il ? De <em>« quotas discriminatoires officieux »</em> destinés à limiter à 30% la part des joueurs d’origine africaine, pour parler clairement des Noirs et des Arabes, dans les centres de formation du pays. Ces mesures auraient été approuvées par plusieurs hauts dirigeants de la FFF et par le sélectionneur Laurent Blanc. <em>« Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale de la Fédération française de football, dont le sélectionneur des Bleus en personne, <strong>Laurent Blanc</strong>, ont approuvé dans le plus grand secret, début 2011, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays. D'après des sources internes à la FFF, scandalisées par le procédé, des consignes ont été données en ce sens ces dernières semaines à différents responsables de centres de formation, notamment l'Institut national français (INF) à Clairefontaine »</em>, peut-on lire sur le site d’information par abonnement, qui ajoute que le fameux chiffre de 30% a été avancé par le DTN en personne, François Blaquart, lors d’une réunion fédérale.<br /><br />Si la réaction « officielle » de la <strong>FFF</strong> se fera ce vendredi à l’issue du conseil fédéral (un point « Mediapart » a été ajouté au dernier moment à l’ordre du jour de la réunion), des voix « autorisées » ont déjà commenté le sujet, qui « fuite » à moins de deux mois d’importantes élections fédérales. Après avoir assuré que Laurent Blanc ne cautionnerait <em>« jamais »</em> un tel mode de sélection (par ailleurs difficilement compatible avec la légalité), le chargé de presse de l’EdF, Philippe Tournon, a reconnu que le <em>« problème »</em> des changements de nationalité sportive taraudait le Président, qui n’avait d’ailleurs pas manqué de le faire savoir auparavant. <br /><br /><em>« Un problème, abordé par Laurent Blanc, est celui des joueurs qui possèdent une double nationalité, qui passent trois ans en préformation en France, puis partent ensuite à l'étranger sous d'autres maillots, ce qui ne peut pas ne pas poser problème »</em>, a reconnu <strong>Philippe Tournon</strong>, ajoutant hypocritement que <em>« cela peut concerner aussi des Sud-Américains </em>», comme s’il se rendait compte du malaise créé par cette stigmatisation des joueurs d’origine africaine.<br /><br />Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, et Francis Smerecki, le sélectionneur des moins de 20 ans, ont usé du même argument, ce dernier précisant que <em>« M. Blaquart avait abordé une fois le problème des <strong>grandes tailles</strong>. » </em> En attendant d’en savoir plus sur la réalité et les contours de cette politique, on est en droit de se poser quelques questions, sur ses buts plus ou moins avoués.<br /><br /><strong>L’échelon national est-il le plus approprié pour résoudre les dérives engendrées par l’assouplissement des règles de la double nationalité sportive ? </strong>Certainement pas. C’est devant la FIFA que plusieurs pays d’Afrique, Algérie en tête, ont obtenu la levée de la limite d’âge (jusqu’alors de 21 ans) pour changer de couleurs (sous réserve de ne pas avoir joué en « A » lors d’une rencontre officielle). C’est devant la FIFA qu’un changement dans l’autre sens pourra se faire.<br /><br /><strong>Pour revenir à un football davantage basé sur la technique, faut-il particulièrement s’en prendre aux joueurs d’origine africaine ? </strong>Là encore, la réponse est non. Selon une conception stérotypée du football, le footballeur africain court vite, a de l’impact physique, mais l’habileté balle au pied n’est pas son fort. Certes, le primat accordé aux qualités athlétiques par la formation à la française a favorisé le recrutement de joueurs avant tout grands et costauds, y compris africains. Mais tous les footballeurs issus des diasporas ne correspondent pas à ce cliché. Hé oui, tous les joueurs noirs ne sont pas grands, rapides et rustres techniquement. Il y a des joueurs à la Jay Jay Okocha aussi. Aujourd'hui, beaucoup des meilleurs techniciens ne jouent pas en Ligue 1, mais par exemple en Bundesliga (Ya Konan à Hanovre 96, Pitroipa à Hambourg, Annan à Schalke 04, etc.), pour ne citer qu’un Championnats plus offensif et spectaculaire que le nôtre. <br /><br />Problème : le football français privilégie depuis le triomphe d’<strong>Aimé Jacquet</strong> les qualités physiques sur tout le reste. D'où un goût immodéré de beaucoup de coaches français pour les coureurs à pied et une dévalorisation des joueurs techniquement au-dessus du lot (voir la manière dont un joueur comme Jaouad Zaïri – tiens, il est d’origine africaine – a été jeté par les clubs de L1 sur le thème <em>« Ah, mais il ne participe pas assez au travail défensif, il prend trop de risques… »</em>). Outre que ce bridage des artistes constitue l’une des principales raisons pour lesquelles on s'emmerde autant en regardant la Ligue 1, cela montre que la révolution technico-tactique du football français viendra avant tout d’un changement des mentalités. A se demander si des stages de nos éducateurs en Bundesliga ne seraient pas plus efficaces que n’importe quel quota !Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-38502817873505834732011-03-20T17:34:00.008+01:002011-03-21T17:54:06.083+01:00Montpellier fausse le Championnat, que fait la Commission d'éthique ?<strong>Malgré la déculottée subie à domicile par son équipe, samedi face à Lens (1-4), le président de Montpellier, Louis Nicollin, a le sourire. Pensez, cette raclée permet d’aider un club ami… et accessoirement de fausser le Championnat. La Commission d’éthique en profitera-t-elle pour prouver qu’elle peut être autre chose qu’une police de la pensée ?</strong><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-IA6nT34qzyc/TYYswRLp87I/AAAAAAAAAXo/Vc-65BIj6YI/s1600/louis-nicollin.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 260px; height: 196px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-IA6nT34qzyc/TYYswRLp87I/AAAAAAAAAXo/Vc-65BIj6YI/s400/louis-nicollin.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5586201595557311410" /></a><br /><em>« Plus c’est gros, plus ça passe ! »</em> : c’est souvent ce que doit se dire Louis Nicollin, coutumier des outrances verbales plus ou moins sensées. Samedi soir, après la lourde défaite de ses joueurs à domicile face à Lens (4-1), le président de Montpellier n’a pourtant pas donné dans la grossièreté ou la plaisanterie de fin de banquet, comme il fait parfois. Mais cela ne l’a pas empêché de lâcher une petite bombe, passée presqu’inaperçue parmi les déclarations d’après-match de la soirée. Et pourtant : Loulou Nicollin a avoué, à mots à peine voilés, qu’il avait « donné » le match à son adversaire sang et or du soir, par amitié pour son homologue Gervais Martel. Jugez plutôt : «<em> Lens fait partie des équipes que j'aime beaucoup. En plus, ma société y travaille. A perdre, il vaut mieux perdre contre eux »</em>, a avoué le dirigeant au micro de <em>Foot +</em>, avant de préciser sa façon de voir. <em>« Je crois qu'on a le droit de donner sans sous. Sans sous. J'ai une véritable amitié avec Gervais Martel. J'aime bien le public lensois. Je préfère eux que les Lillois. » </em><br /><br />Qu’en pensera le Comité national d'éthique (CNE) ? Si prompte à sanctionner les dérapages verbaux, l’instance convoquera-t-elle Louis Nicollin ? Ou restera-t-elle inerte, comme par exemple lorsque le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, avait été surpris en flagrant délit de discussion avec les arbitres à la mi-temps d’un match ? On peut poser la question autrement : en termes d’éthique, est-il plus grave de traiter un adversaire de « tarlouze » ou bien de se féliciter d’avoir laissé filer un match ? On est curieux de connaître la réponse des « sages ». Car on a beaucoup de mal à penser que les Lensois, auteurs de trois buts seulement lors de leurs sept derniers matches de Ligue 1, puissent dans des conditions normales en passer quatre à une équipe capable de battre Lille ou de ramener un bon nul du Parc des Princes…<br /><br />P.S. : pour ceux qui douteraient de la possibilité que Montpellier ait délibérément « jeté » un match, voire deux, face à Lens, voici ce que déclarait Louis Nicollin à <em>La Voix du Nord</em> dans les jours précédant la rencontre de samedi : <em>« Il y a mon copain Gervais Martel. Lui, il dit ce qu'il pense, par rapport à tous ces faux-culs, ça change. Il me ressemble, lui aussi il met la main à la poche, on n'est plus très nombreux à le faire. Disons qu'on a eu la main beaucoup plus heureuse, dans les transferts notamment. Et puis le destin tient à peu de chose. Rappelez-vous, il y a deux ans, en L2, les Lensois étaient venus gagner ici, à la Mosson et ils étaient alors sûrs de monter, alors que j'étais le premier à dire que c'était cuit pour nous. Aujourd'hui, je suis très triste pour Lens. Si on devait jouer contre eux à la dernière journée, je ne dis pas qu'on aurait laissé filer le match, parce qu'on n'en a pas le droit, mais j'aurais été supporter de Lens. » </em>No comment…Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-44326744369543166402011-03-09T00:20:00.007+01:002011-03-09T01:15:25.333+01:00Busacca, un arbitre en carton (rouge)<strong>L’an passé, l’Inter Milan avait battu le Barça à dix contre. Cette année, le Barça a éliminé Arsenal (1-2, 3-1) en huitièmes de finale de la Ligue des Champions à douze contre dix. Déjà qu’ils sont les plus forts, si en plus ils ont l’arbitre avec eux, où va-t-on ? </strong><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/-V_tiPXrafU4/TXa55Uhc_SI/AAAAAAAAAXg/crErvFpX1EU/s1600/busacca-van-persie.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 265px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-V_tiPXrafU4/TXa55Uhc_SI/AAAAAAAAAXg/crErvFpX1EU/s400/busacca-van-persie.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5581853182585011490" /></a><br />En football, comme dans bien d’autres disciplines humaines, il y a la lettre du règlement et son esprit. En expulsant <strong>Robin Van Persie</strong> pour avoir joué un ballon une petite seconde après le coup de sifflet lui signifiant une position de hors-jeu, l’arbitre suisse de FC Barcelone-Arsenal, M.Busacca, s’est signalé par sa bêtise. En appliquant sans discernement une règle déjà idiote en elle-même, alors que le score était de 1-1 dans ce huitième de finale retour de <strong>Ligue des Champions</strong>, l’homme en noir (en blanc en réalité) a faussé en partie une rencontre qui avait du mal à choisir son camp. Malgré la domination d’un Barça un peu moins fluide et régulier qu’à l’accoutumée. <br /><br />Ensuite, tout est devenu plus simple pour les Blaugrana, qui passèrent devant par <strong>Xavi</strong>, puis firent le break sur un penalty de <strong>Messi</strong>, déjà auteur d’un premier but sompteux. La boucle était bouclée. Le Barça était passé à 12 contre 10. On pouvait alors se poser les questions qui fâchent : comment Alves avait-il pu terminer la rencontre sans le moindre avertissement ? Comment Fabregas a-t-il pu être aussi fantomatique ? Pourquoi Arsène Wenger avait-il pu préférer Rosicky à Archavine, alors qu’il savait qu’il n’aurait pratiquement pas le ballon ? Nicklas Bendtner est-il un joueur de football ? A cette dernière question au moins, je crois déjà avoir la réponse. Marouane Chamakh, je pense à toi ce soir…Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-58527595385442989832011-02-19T15:08:00.011+01:002011-02-19T15:44:18.211+01:00Man.City, le plus beau fake de l'histoire<strong>Manchester City est devenu peu à peu le club le plus dépensier d'Angleterre, attirant sous ses couleurs des stars payées à coups de petrodollars. Mais cela ne suffit pas encore à faire des Citizens le plus bel effectif de la planète. Du moins selon les listes de l'UEFA. Car, si l'on se fie au programme du match d'Europa League Aris Salonique-Manchester City (0-0), l'autre club mancunien a racheté tous le gotha du football mondial. Jugez plutôt :</strong><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/-vhW7OptftVM/TV_RHttWvqI/AAAAAAAAAXY/Cvw2IQVkVp0/s1600/city_fake.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 193px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-vhW7OptftVM/TV_RHttWvqI/AAAAAAAAAXY/Cvw2IQVkVp0/s400/city_fake.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5575404794167082658" /></a><br />Désireux de proposer la plus belle affiche possible à ses bouillants supporters, le club grec a sans doute pris ses désirs pour des réalités, ajoutant Lionel <strong>Messi</strong>, <strong>Cristiano Ronaldo</strong>, Fernando Torres, <strong>Wayne Rooney</strong> (forcément...), Gianluigi Buffon, Yoann Gourcuff, <strong>Mesut Özil</strong>, Zlatan Ibrahimovic et autre Steven Pienaar aux actuels joueurs des Blues. Vérification faite, il s'agissait d'un montage satirique publié par <strong>The Guardian</strong> pour moquer la frénésie mercantile de City. Prévenus de leur méprise, les dirigeants grecs ont aussitôt fait retirer le programme incriminé. Trop tard : certains exemplaires sont déjà à la vente sur eBay...Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-46860994049892296962010-12-12T19:19:00.010+01:002010-12-14T00:33:51.998+01:00Trophée Loïc Guillon 2010 : élisez le pire défenseur de Ligue 1<strong>La fin d’année est la période des récompenses… mais aussi des bonnets d’âne. Pour la troisième saison consécutive, Mondo Foot organise l’élection du pire défenseur de Ligue 1. Le vainqueur décrochera le Trophée Loïc Guillon. Sans plus attendre, voici la liste des candidats à la succession de Cédric Varrault (vainqueur 2008) et Mustapha Bayal (2009). Joueurs en perdition, espoirs déçus, recrutements onéreux, comportements douteux : tous ont quelque chose à se reprocher. Pour les départager, utiliser l’espace sondage de ce blog.</strong><br /><br /><strong>Cesar Azpilicueta (21 ans, Olympique de Marseille)</strong><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUSnJ4drvI/AAAAAAAAAWY/tKLMXuKFKt0/s1600/AZPILICUETA.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 155px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUSnJ4drvI/AAAAAAAAAWY/tKLMXuKFKt0/s200/AZPILICUETA.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549862579680947954" /></a> Lors de l’intersaison, Didier Deschamps avait dit vouloir améliorer son effectif par petites touches, en y incorporant quelques joueurs d’expérience. Aussi la surprise fut-elle grande lorsque fut annoncée la première recrue de l’OM, ce latéral droit espagnol au patronyme imprononçable sans entraînement. Arrivé d’Osasuna précédé d’une réputation flatteuse (n’avait-il pas été retenu dans la pré-liste de Del Bosque pour le Mondial ?), « Azpi », de placements approximatifs en montées avortées, n’a pas mis longtemps à semer le doute sur ses capacités. Au point de se voir préférer Charles Kaboré lors du déplacement à Chelsea en Ligue des Champions. Et d’apparaître plus proche d’un Alain Cantareil que du valeureux Laurent Bonnart, qu’il était censé faire oublier. Sa longue blessure, survenue au moment où il commençait à redresser la tête niveau performances, va forcer le club phocéen à recruter un autre spécialiste du poste : cela aura fait cher le remplacement de l’ancien Manceau…<br /><br /><strong>Yohan Démont (32 ans, RC Lens)</strong><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUTE-y446I/AAAAAAAAAWw/PYsCtamldXY/s1600/DEMONT.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 155px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUTE-y446I/AAAAAAAAAWw/PYsCtamldXY/s200/DEMONT.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549863092100850594" /></a> Il y a peu, on n’aurait jamais envisagé une seconde de nommer le latéral lensois parmi les prétendants au Trophée. Mais cette saison 2010-2011 est peut-être celle de trop pour l’ancien Ajaccien, dans tous les mauvais coups du RC Lens. Entre la concurrence du précoce Serge Aurier (17 ans), l’empoignade avec Nenad Kovacevic en pleine branlée, à Sochaux (3-0), et l’épisode du coup de poing dans la porte, qui lui occasionna près d’un mois d’indisponibilité, le péroxydé n’en a pas loupé une ces derniers mois. Vivement 2011 pour lui ?<br /><br /><strong>Pape Diakhaté (26 ans, Olympique Lyonnais) et Dejan Lovren (21ans, Olympique Lyonnais)</strong><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUSwWO0eNI/AAAAAAAAAWg/q5BgHIgzLzM/s1600/DIAKHATE.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 108px; height: 127px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUSwWO0eNI/AAAAAAAAAWg/q5BgHIgzLzM/s200/DIAKHATE.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549862737614764242" /></a> <a href="http://4.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUS3xsFlAI/AAAAAAAAAWo/3GbQCaPuRtc/s1600/LOVREN.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 108px; height: 127px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUS3xsFlAI/AAAAAAAAAWo/3GbQCaPuRtc/s200/LOVREN.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549862865244361730" /></a> Plus rien ne tourne vraiment rond à l’Olympique Lyonnais. Difficile de cibler la défense en particulier, tant l’équilibre d’ensemble de l’équipe rhodanienne paraît déficient, mais tout de même : après le départ de Jean-Alain Boumsong, aucun des axiaux de rechange n’a su durablement s’imposer auprès d’un Cris déclinant. Après l’éphémère épisode Toulalan, Pape Diakhaté, arrivé du Dynamo Kiev, n’a su confirmer des débuts prometteurs. Quant à Dejan Lovren, il a alterné le moyen et le franchement médiocre. Fâcheux pour un joueur qui a coûté près de 11 millions d’euros. L’impression est si mitigée que l’hypothèse d’un retour de Jérémie Toulalan en défense n’apparaît plus totalement incongrue, c’est dire…<br /><br /><strong>Peter Hansson (34 ans, AS Monaco)</strong><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUTMGOLj_I/AAAAAAAAAW4/oTAL_stRMxA/s1600/HANSSON.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 155px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUTMGOLj_I/AAAAAAAAAW4/oTAL_stRMxA/s200/HANSSON.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549863214353453042" /></a> Tout laissait penser que Peter Hansson avait fait le bon choix cet été en quittant le Stade Rennais pour l’AS Monaco : le Suédois retrouvait un coach qu’il connaît bien (Guy Lacombe) et formerait une charnière avec un autre joueur costaud et expérimenté, en la personne de Sébastien Puygrenier. Une demi-saison plus tard, l’échec est patent, ainsi que l’intéressé a le mérite de le reconnaître. « C’est un peu difficile d’expliquer. Mon adaptation, ce n’est pas un problème. Je connais bien le staff, la manière dont il veut jouer. C’est plutôt les résultats, le problème. C’est comme ça. A Rennes, c’était pareil lorsque je suis arrivé. On était en difficulté et on avait fait de bons résultats après Noël. Le championnat est encore long. Il reste 23 matchs, ça va venir. » Etant donné la déliquescence monégasque au classement, Hansson aurait intérêt à ne pas trop tarder…<br /><br /><strong>Francisco Pavon (30 ans, AC Arles-Avignon) et Alvaro Mejia (28 ans, AC Arles-Avignon)</strong><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUTWCde-uI/AAAAAAAAAXA/kh_WtUMNg6o/s1600/MEJIA_PAVON.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 182px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TQUTWCde-uI/AAAAAAAAAXA/kh_WtUMNg6o/s200/MEJIA_PAVON.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549863385142590178" /></a> Ce fut sans doute le recrutement le plus improbable du mercato estival : deux anciens du Real Madrid, joueurs de Ligue des Champions, arrivaient à Arles-Avignon, le 31 août, pour apporter une dernière touche à la frénésie contractuelle du promu provençal. Trois mois après leurs débuts, les deux hommes n’ont toujours pas convaincu et symbolisent un recrutement aussi clinquant que mal pensé : si l’ACAA s’est mis à jouer un peu au ballon, il encaisse toujours trop de buts pour espérer abandonner sa lanterne rouge. Merengue ou pas Merengue…Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-59230471267334726762010-12-06T23:34:00.016+01:002011-04-12T18:29:14.338+02:00C'est le Barça Ballon d'Or...<strong>Faut-il rebaptiser le FIFA Ballon d’Or Barça Ballon d’Or ? A voir le tiercé final Iniesta-Xavi-Messi, il y a lieu de le penser. Comment le collège électoral du Ballon d’Or (journalistes, capitaines et coaches des sélections affiliées à la FIFA) a-t-il pu oublier Wesley Sneijder voire Diego Forlan ?</strong><br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TP1nNTyKnEI/AAAAAAAAAWQ/rh_kEQlAz38/s1600/TRIO_BARCA.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 205px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TP1nNTyKnEI/AAAAAAAAAWQ/rh_kEQlAz38/s320/TRIO_BARCA.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5547703794336963650" /></a><br /><br />Ainsi donc, le Ballon d’Or 2010 ira forcément à un joueur du FC Barcelone. Iniesta, Xavi et Messi sont seuls à rester en course pour la distinction individuelle la plus courue de la planète foot. Désormais fusionné avec le prix FIFA du joueur de l’année, le trophée créé par France Football n’échappera pas à l’un des « nains atomiques » du Barça. Ce qui n’a en soi rien de scandaleux, bien sûr. Les deux Espagnols ont gagné la Liga et la Coupe du monde, l’un d’eux, le grand favori quoique le moins régulier, a même marqué le seul but de la finale. <br /><br />L’Argentin n’a gagné « que » la Liga et n’a su transcender une Argentine empruntée qu’en de trop rares occasions. Ni sauver son club en demi-finale de la Ligue des Champions contre l'Inter de Mourinho et... Sneijder, donc. Mais c’est Messi. Un… Messie incomparable pour le foot-business à tout-va prôné par la FIFA. Soit un joueur bien plus vendeur que Wesley Sneijder. Le Néerlandais est à peine plus grand (1m70) et à peine moins talentueux, mais il a le désavantage d'être moins <em>bankable</em> et pas aussi premier de la classe que les bons garçons un peu lisses du Barça. Et la FIFA aime ce qui est lisse...<br /><br />Pourtant, l’examen des statistiques montre la grande injustice de cette sélection. Et de cet oubli du petit Néerlandais, vainqueur du Scudetto, de la Coupe d’Italie et finaliste du Mondial, comme à un degré moindre celui de Diego Forlan, il est vrai déjà distingué par la FIFA qui le proclama meilleur footballeur de la Coupe du monde. Les chiffres sont sans appel, le palmarès est incomparable : Sneijder aurait dû être dans le Top 3. Quelques chiffres, sachant que Lionel Messi et ses 58 bus en 2010 sont évidemment au-dessus du lot, dans un registre différent : <br /> <br /><strong>Statistiques, année 2010 (matches, buts, passes décisives) : </strong><br /><strong>Andres Iniesta :</strong><br /><strong>C1 :</strong> 3 m / 6 m, 3 p<br /><strong>Liga :</strong> 16 m, 1 b, 3 p / 14 m , 3 b, 3 p<br /><strong>CM2010 :</strong> 6m, 2b<br /><br /><strong>Xavi :</strong><br /><strong>C1 :</strong> 5 m, 2 p / 5 m, 1 p<br /><strong>Liga :</strong> 18 m, 3 b, 8 p / 1’ m, 2 b, 2 p<br /><strong>CM2010 :</strong> 7m, 2 p<br /><br /><strong>Wesley Sneijder :</strong><br /><strong>C1 :</strong> 7 m, 2 b, 4 p / 5 m, 2 b, 2 p<br /><strong>Serie A :</strong> 18 m, 2 b, 5 p / 13 m, 3 p<br /><strong>CM2010 :</strong> 7m, 5b, 1p<br /><br /><strong>Diego Forlan :</strong><br /><strong>C3 :</strong> 9 m, 6 b / 5 m, 1 b<br /><strong>Liga :</strong> 16 m, 12 b, 5 p / 14 m, 6 b, 2 p<br /><strong>CM2010 :</strong> 7 m, 5 b, 1 pPatrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-25246409162195122242010-11-13T13:31:00.008+01:002010-11-13T13:40:32.823+01:00Mais qui est cet homme ?<strong>Ce clip, tourné sur la pelouse et dans les entrailles du Stade du Ray, fait son petit effet sur la Toile. Mais qui est ce mystéreux "Balatman", qui s'est également invité à l'entraînement des Aiglons ? Toutes vos suggestions sont les bienvenues !</strong><br /><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/1aazYvkwFSk?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/1aazYvkwFSk?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object>Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-19718266585004256442010-09-29T10:20:00.005+02:002010-10-01T11:12:58.115+02:00Didier m'a tuer<strong>Maman, j’ai encore raté ma saison : pour l’Olympique de Marseille, le cru 2010-2011 de Ligue des Champions a des allures de mauvais remake. Mardi soir à Stamford Bridge, les champions de France ont subi la loi de Chelsea. Plutôt que d’entonner la complainte des pauvres clubs de L1 face aux nouveaux riches anglais, attaquons-nous au vrai responsable de ce fiasco : Didier Deschamps.</strong><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TKL4nCYq2KI/AAAAAAAAAWA/JYMshUiynUA/s1600/DIDIER_MATUER_290910.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 205px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TKL4nCYq2KI/AAAAAAAAAWA/JYMshUiynUA/s320/DIDIER_MATUER_290910.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522249442648578210" /></a><br />Quand quelque chose ne tourne pas rond à l’Olympique de Marseille, bon nombre d’observateurs ont tôt fait ces derniers temps de pointer du doigt le seul José Anigo. On constate même, comme dirait l’autre, une véritable « fellation » de commentaires en ce sens. Mais malgré tous les défauts du directeur sportif susnommé, adopter cette grille d’analyse monocausale relève de la facilité intellectuelle et exonère les autres responsables, à commencer par Didier Deschamps et les joueurs que le coach choisit d’aligner. Tenez, prenons par exemple le match d’entraînement disputé à Stamford Bridge, DD et ses hommes l’ont perdu tous seuls (2-0), comme des grands. Stratégie, mise en place tactique et choix du onze de départ : la Dèche n’a jamais porté aussi bien son surnom que par ce doux mardi d’automne londonien. <br />Examinons ces points un par un. <br /><br />La <strong>stratégie</strong> générale d’abord. En écoutant la conférence d’avant-match, on crut que Didier Deschamps coachait une équipe de rugby et non le champion de France de football. Il n’y en avait que pour la « puissance physique », l’« engagement », les « qualités athlétiques » et si peu pour le « jeu », le « mouvement », la « créativité », tous ingrédients aussi nécessaires que les précédents pour espérer ramener un résultat de la pelouse des actuels leaders de Premier League. Le résultat ne se fit pas attendre sur le terrain : globalement « bien en place », pour parler comme un footballeur, les Marseillais furent incapables de réussir trois passes de suite et se firent surclasser techniquement par Chelsea. <br /><br />Le <strong>schéma tactique</strong> adopté, ensuite. On eut droit à une parodie de ce que la Ligue 1 nous réserve de pire : un faux 4-3-3, complètement stérile avec ses trois avant-centres : deux qui sont condamnés à manger la craie et à multiplier les courses défensives le long de la ligne de touche et un troisième qui passe 90 minutes dans une grande solitude en pointe, facilitant considérablement la tâche de la défense adverse. Ce qui peut être suffisant contre Valenciennes ou Arles-Avignon ne l’est que rarement contre Chelsea. Et si Rémy peut à la rigueur jouer ailier droit – même s’il fit ses meilleurs matches dans l’axe quand il jouait à Nice –, Brandao ailier gauche, c’est juste pas possible. Cela rappelle quand Eric Gerets gâchait le plus rapide joueur du Championnat d’alors, à savoir Baky Koné, en l’utilisant sur un côté. <br /><br />Le <strong>choix des hommes</strong>, enfin. Après la conquête du titre au printemps dernier, Didier Deschamps déclara qu’il souhaitait renforcer l’effectif avec des « joueurs d’expérience ». Soit. Dans ce contexte, le recrutement, contre 7 millions d’euros quand même, du bleu-bite espagnol Cesar Azpilicueta, en lieu et place du valeureux Laurent Bonnart (qu’il aurait fallu revaloriser), étonna dès le départ. Et encore plus mardi soir quand Deschamps fit débuter… Charles Kaboré, milieu défensif de formation, au poste de latéral droit. Quant à l’attaque, l’entraîneur demanda des joueurs au-dessus des capacités financières du club. L’OM, confronté au départ de Niang, finit ensuite par claquer près de 30 M€ (Gignac + Rémy), sans donner l’impression d’avoir réfléchi à la complémentarité de ses recrues. En des temps pas si éloignés, le club phocéen ne dépensait que 6 puis 5 millions pour Didier Drogba et Mamadou Niang, justement. La qualité est peut-être encore au rendez-vous (ne condamnons pas définitivement Gignac et Rémy), mais le rapport qualité-prix est à coup sûr absent. Tout comme l’efficacité, reproche qui s’applique à toute l’équipe. Résultat : 0 but, 0 point en deux matches pour ce pauvre OM. Même contre Zilina, ce sera loin d’être gagné…Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-52946223753448523672010-09-05T15:14:00.014+02:002010-09-05T16:19:17.411+02:00La France creuse encore...<strong>En s’inclinant vendredi contre la Biélorussie (0-1), la France n’a pas seulement perdu une rencontre, elle a aussi enterré ses dernières illusions de reconstruction rapide. La tâche de Laurent Blanc sera énorme. La faute à l’héritage Domenech, si souvent dénoncé dans ces colonnes ? Pas seulement. Explications.</strong><br /><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TIOcZz3ILWI/AAAAAAAAAVo/KyrQgV_4_yk/s1600/laurent-blanc1.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 174px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TIOcZz3ILWI/AAAAAAAAAVo/KyrQgV_4_yk/s200/laurent-blanc1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513422336063712610" /></a>France - Biélorussie, vendredi soir, stade de France. Il reste une poignée de minutes à jouer. Sorti prendre l’air sur le boulevard de <strong>Clichy</strong>, Hleb s’amuse et sert en retrait Kislyak qui colle une mine sous la barre d’un Lloris momifié. Les Biélorusses ont exécuté le contrat, les Bleus ne s’en relèveront pas. C’est certain maintenant : la patrie footballistique est tombée bien bas, et risque fort de ne pas remonter d'un coup. La faute à six ans de <strong>Domenech</strong> ? Oui, mais pas seulement. La France n’a pas fini de payer le triomphe de 1998. Souvenons-nous : les Bleus gagnent la Coupe du monde grâce à un jeu basé sur une défense forte (un bien incontournable en football, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas), un milieu agressif (socle du fameux bloc-équipe) et une seule pointe.<br />Le football français, magnifique à regarder mais incapable de gagner autre chose que l’Euro à l’époque des deux Michel (Hidalgo et Platini), avait trouvé là sa nouvelle <em>doxa</em>. Un viatique tayloriste, basé sur l’automatisation des tâches et le gommage des aspérités individuelles. A l’époque, les doutes épars avaient été tués dans l'œuf par les discours apaisants, sur le thème du <em>« seul le résultat compte, le vainqueur a toujours raison »</em>, empêchant de se rendre à l’évidence : la victoire de 1998 a ouvert la porte à un football purement besogneux, à moins de disposer d’un effectif de qualité technique optimale. A moins d’avoir Zizou, quoi !<br /><br />Car la besogne est nécessaire, mais pas suffisante. Voir à ce sujet les résultats de l'OL sous la direction de <strong>Claude Puel</strong>, qui base tout sur la rigueur et rien sur le plaisir du jeu. La plupart des coaches de Ligue 1 ont le même type de discours tue l'amour, les joueurs finissent par se faire chier, il n’y a pas d’autre mot, et à aller sur le terrain comme ils vont à l'usine, passant plus de temps en salle de musculation que sur les pelouses. <br />Il suffit de comparer un match de notre Championnat avec un match de <strong>Bundesliga</strong>. Les joueurs, pris individuellement, n'y sont pas meilleurs, mais ils s'éclatent sur le terrain, ils peuvent exprimer leur talent. Quitte à laisser des espaces derrière. A part Lorient et un peu Sochaux et ses jeunes milieux hardis (Boudebouz, Marvin Martin, Anin), qui donne l'impression de s'éclater en L1 ? <br /><br />Esthète si ce n’est romantique, <strong>Laurent Blanc</strong> va devoir rompre avec cette pensée unique, ce culte néfaste du <em>« jeu sans ballon »</em>, s’il veut laisser sa marque. Le Cévenol a de bonnes intentions, il veut voir du jeu, une équipe qui va de l'avant. Compte tenu du poids de l’héritage Jacquet-DTN, il n'y arrivera pas en un jour, ni en un match. <br />A cette difficulté structurelle, s’ajoute une autre, plus conjoncturelle mais pas moins envahissante. Que voici : Blanc doit se défaire d’un <strong>paradoxe</strong> tenace. Alors qu’il aimerait ne parler que de terrain, l’état de crise du football français, et son statut de pompier de service, l’obligent à aborder aussi (voire surtout) l’extra-sportif. Ce que Bixente Lizarazu, Christophe Dugarry et les représentants de France 98 reprochaient de façon récurrente à Raymond Domenech !<br /><br /><strong>Essayons maintenant de voir plus clair dans les intentions de Laurent Blanc. Pour ce faire, revenons à ses succès de jeune entraîneur avec les Girondins de Bordeaux. La conquête du titre national, en 2009, a notamment été basée sur deux idées force : </strong><br /><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TIOeFIfHGeI/AAAAAAAAAVw/KS2ALLyLdag/s1600/kevin-gameiro-a-demarre-la-saison-avec-lorient-va-t-il-la-po.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 174px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/TIOeFIfHGeI/AAAAAAAAAVw/KS2ALLyLdag/s200/kevin-gameiro-a-demarre-la-saison-avec-lorient-va-t-il-la-po.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513424179846126050" /></a> - <strong>Deux pointes en attaque :</strong> alors que la grande majorité des équipes de L1 ne jouent qu'à une pointe (qui décroche et transforme l'équipe en 4-6-0), que le foot français meurt d'ennui avec ces faux 4-3-3 qui sont de vrais 4-5-1 (soupir), Bordeaux a été titré avec la doublette Chamakh-Cavenaghi. On a perdu la culture de l'avant-centre pur, c'est un des maux du pays. Nos attaquants courent énormément, s'épuisent dans des tâches défensives et ne savent plus "tuer" face au but adverse. Hoarau est la caricature de ce type d'attaquant. <br />Mes espoirs pour les années à venir, c'est avant tout <strong>Kévin Gameiro</strong> et Nolan Roux, les deux seuls vrais avant-centres finisseurs d’avenir que la France ait. Le cas <strong>Loïc Rémy</strong> est encore différent : le joueur formé à l’OL est un footballeur fin et subtil, presque trop. Sa finition manque de variété, il abuse du plat du pied. S'il parvient à varier, il fera très mal. Mais seulement à cette condition. C’est dans ce contexte que Blanc doit arriver à faire émerger un duo complémentaire, un équivalent moderne du tandem Papin-Cantona. Cela peut prendre du temps...<br /> <br />- <strong>Des latéraux (contre-)attaquants :</strong> Voilà mon grand motif d’incompréhension quant aux choix de Laurent Blanc. Comment un coach comme lui, amateur de joueurs de ballon avant tout peut-il faire confiance à <strong>Bacary Sagna</strong> ? Ce joueur a été formé à l’AJ Auxerre, où la consigne était de ne pas monter et de laisser les clés du côté droit à l'ailier. Or, avec Blanc, il DOIT monter, et son incapacité à centrer et à conduire son ballon sont rédhibitoires. Mathieu Debuchy serait meilleur dans ce registre et pas pire défensivement. <br />Côté gauche, <strong>Clichy</strong> a loupé son match (Trémoulinas piaffe d'impatience à l'idée de lui piquer sa place). Ces carences ont forcé Mexès, qui a tout juste repris en Championnat d’Italie, et Rami à défendre tous seuls, la prestation de la charnière étant indissociable du naufrage des latéraux. A-t-on aujourd’hui un meilleur relanceur que Mexès ? Ce n’est pas évident. On le voit, le travail de Laurent Blanc s’annonce terriblement difficile. A fortiori si les Bleus ne rompent pas en Bosnie, mardi lors de la 2ème journée des qualifications de l'Euro 2012, la spirale de la défaite.Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-71143424771640140392010-05-08T15:58:00.018+02:002010-05-08T18:27:53.241+02:00Trophée Matt Moussilou 2010 : élisez le pire attaquant de Ligue 1 !<a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-V0jNBVD-I/AAAAAAAAAVQ/H1Ab1RqGjXk/s1600/MOUSSILOU.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 136px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-V0jNBVD-I/AAAAAAAAAVQ/H1Ab1RqGjXk/s200/MOUSSILOU.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468905470650814434" /></a><br /><strong>Pour la deuxième fois, élisez le pire attaquant de Ligue 1 de la saison en votant pour le Trophée Matt Moussilou. Cavenaghi, Gomis, Gudjohnsen, Helstad ou Morientes : qui succèdera à Mateja Kezman ? Vous avez jusqu’au lundi 24 mai pour faire votre choix, sur l’espace sondage de ce blog.</strong><br /><br />La saison de Ligue 1 touche à sa fin. Tout suspense a disparu quant à la course au titre et à la quête du maintien. Seules restent à attribuer les places européennes. Avant de tirer le rideau sur un cru 2009-2010 riche en suspense et en rebondissements, il est temps de participer à la deuxième édition du <strong>Trophée Matt Moussilou</strong>, et de désigner ainsi celui qui, selon vous, est le pire attaquant de Ligue 1 de l’exercice écoulé. Avant d’entrer dans le vif du sujet avec la liste des nommés, un petit rappel s’impose. L’an passé, c’est Mateja Kezman (PSG) qui l’avait emporté, devant Mamadou Samassa (OM) après un joli mano a mano. <br /><br />Joueurs doués en panne de confiance, erreurs de casting, abonnés aux frappes hors-cadre, recrutements dispendieux et ratés, comportements de divas à la mentalité douteuse, ou tout cela à la fois : le Trophée Matt Moussilou (qui garde le même « parrain » malgré la nomination de l’intéressé aux Oscars du foot) a pour vocation de revenir au pire attaquant de Ligue 1 de la saison… Ce qui signifie que d’authentiques bons joueurs qui sont passés à travers ces derniers mois peuvent être couronnés. Vous avez <strong>jusqu’au lundi 24 mai</strong>, 12 heures pour faire votre choix (sondage ci-contre). Vous pouvez aussi utiliser l’espace commentaires du blog ou le « wall » de l’événement facebook consacré au Trophée pour me faire part de vos commentaires et/ou désaccords.<br /><br />N'attendons pas davantage, et dévoilons maintenant la liste des joueurs nominés, par ordre alphabétique :<br /><strong>Fernando Cavenaghi (26 ans, Girondins de Bordeaux).</strong> <a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vv7cLKFMI/AAAAAAAAAUo/6-myjzVxoog/s1600/cavenaghi_diaporama.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 224px; height: 170px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vv7cLKFMI/AAAAAAAAAUo/6-myjzVxoog/s320/cavenaghi_diaporama.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468900389477291202" /></a> Si les Girondins ont échoué cette saison à jouer jusqu’au bout sur tous les tableaux, c’est en partie à cause des défaillances de leurs hommes de banc. Condamné à faire banquette le plus souvent, l’ex serial-buteur argentin s’est mué en serial-loser. L’expression de sa « grinta » a cédé la place à des mines de cocker triste. Ses stats sont en chute libre : 3 buts en 976 minutes de Ligue 1, aucun en 3 matches de C1 et un triplé en Coupe de France face à l’AC Ajaccio. Trop peu pour échapper à une mention dans notre liste.<br /><br /><strong>Bafetimbi Gomis (24 ans, Olympique Lyonnais).</strong> <a href="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vw5ltwFhI/AAAAAAAAAUw/_yM-K51J_FQ/s1600/GOMIS.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 224px; height: 170px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vw5ltwFhI/AAAAAAAAAUw/_yM-K51J_FQ/s320/GOMIS.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468901457190196754" /></a><em>« Tu as plus un physique de Dieu du grec qu’un physique de Dieu grec »</em>, dit un jour Ariel Wizman à Doc Gynéco. La même phrase correspondrait parfaitement à Bafetimbi Gomis. Transférée cet été de l’AS Saint-Etienne à l’ennemi juré lyonnais, l’ex-surprise de Raymond Domenech, bien empâtée, n’a que rarement fait honneur à son étiquette d’« impact player », ne parvenant pas souvent à justifier le coaching de son entraîneur. Et quand il fut titulaire ce ne fut pas beaucoup mieux. Quelques buts importants certes, mais trop peu pour que cette recrue à 13 millions d'euros coupe à la nomination. <br /><br /><strong>Eidur Gudjohnsen (31 ans, AS Monaco).</strong> <a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vxk1WaFaI/AAAAAAAAAU4/oEw-FuhdHfk/s1600/GUDJOHNSEN.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 224px; height: 170px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vxk1WaFaI/AAAAAAAAAU4/oEw-FuhdHfk/s320/GUDJOHNSEN.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468902200121628066" /></a> Star étrangère sur le retour (1/2). Gudjohnsen à Monaco, l’idée avait tout pour séduire. Un joueur soucieux de son standing dans un club désireux de retrouver le sien, cela aurait dû coller. <em>« Je ne suis pas là pour faire du tourisme »</em>, avait déclaré l’Islandais peu après son arrivée en Prinicipauté. Après avoir traversé une dizaine de matches avec une combativité et une envie dignes du passage niçois d’Edgaras Jankauskas, la star déchue de Chelsea s’en alla rejoindre Tottenham en prêt. Dur, dur, Eidur…<br /><br /><strong>Thorstein Helstad (33 ans, MUC 72).</strong> <a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vy-WMSveI/AAAAAAAAAVA/r0nBWq7TYLU/s1600/HELSTAD_2.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 224px; height: 170px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vy-WMSveI/AAAAAAAAAVA/r0nBWq7TYLU/s320/HELSTAD_2.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468903737945931234" /></a> Le Pauleta scandinave, symbole du recrutement malin du Mans, s’est mué en grand… muet des surfaces cette saison. Ou comment le carrosse peut devenir citrouille dans ce sport plein d’impondérables qu’est le football. Les statistiques sont sans appel pour celui qui s’englua dans une inhabituelle maladresse après des débuts prometteurs (2 buts lors des 3 premières journées), au point de ne plus guère être titularisé après la trêve. Ce qui n’empêcha pas le club sarthois de couler inexorablement vers la Ligue 2. Simple saison sans ou déclin irrémédiable ?<br /><br /><strong>Fernando Morientes (34 ans, Olympique de Marseille).</strong> <a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vzng6hwCI/AAAAAAAAAVI/trq8wDzv42Y/s1600/MORIENTES.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 224px; height: 170px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S-Vzng6hwCI/AAAAAAAAAVI/trq8wDzv42Y/s320/MORIENTES.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468904445198843938" /></a> Star étrangère sur le retour (2/2). Disons-le, cela fait mal de nommer un attaquant d’une classe pareille et un joueur à la mentalité si excellente dans cette liste. Mais peut-on faire autrement ? Non, malheureusement. Arrivé à l’OM sur la demande expresse de son entraîneur Didier Deschamps, l’Espagnol ne justifia jamais la confiance de DD, multipliant les apparitions fantômatiques, au point de faire peine. L’OM a été premier en (presque) tout cette saison, y compris pour les erreurs de casting !Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-29639827107647631712010-05-03T00:03:00.008+02:002010-05-03T00:35:36.167+02:00L'affront d'Estrosi aux Niçois<a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S938RIt1rgI/AAAAAAAAAUY/dOm5Z8O9q3s/s1600/ESTROSI_MONACO.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 187px; height: 224px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S938RIt1rgI/AAAAAAAAAUY/dOm5Z8O9q3s/s320/ESTROSI_MONACO.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466802894025371138" /></a><br />On qualifiera cela, au choix, de faute de goût, de marque d'irrespect ou, plus prosaïquement, de bêtise pure et simple. Toujours est-il que le maire UMP de Nice, et par ailleurs ministre de l'Industrie, <strong>Christian Estrosi</strong>, est apparu samedi la mine ravie au Stade de France durant la finale de la Coupe, arborant une écharpe aux couleurs de l'<strong>AS Monaco</strong>. Tout sourire en rouge et blanc, assis non loin du Prince (et du Roi...), comme le prouve la capture d'écran accompagnant ce post, le premier magistrat de la cité azuréenne n'a heureusement pas été récompensé de son soutien, puisque son favori d'un soir s'est incliné face à un <strong>Paris Saint-Germain</strong> supérieur (1-0, après prolongations). Mais le "motodidacte" aurait pu se passer d'afficher publiquement son soutien au club honni de la plupart des supporters de l'OGC Nice. On savait déjà que les "élites" françaises, dans leur grande majorité, n'y entravaient pas grand chose au football. Que les codes de ce sport, faits de rivalités locales et d'antagonismes anciens entre régions, leur avaient toujours échappé. Christian Estrosi en a apporté une nouvelle preuve samedi soir. Histoire de ne pas faire les choses à moitié, le maire de Nice s'affichera-t-il prochainement en bleu et blanc pour fêter le titre qui tend les bras à l'<strong>OM</strong> ? On ne serait plus à ça près...Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-82537100142850010622010-03-27T00:14:00.012+01:002010-03-28T03:56:29.431+02:00Ligue 1 : le vrai visage des candidats au titre<strong>Ca y est, plus que neuf journées, et on sera fixé sur le champion de France, cru 2009-2010. Alors, juste avant que le Championnat entre dans sa dernière ligne droite, avant que l'enjeu de ces journées 30 à 38 ne transforme la moindre minute de temps additionnel en réplique footballistique de l'avenue de Grammont (les amateurs de cyclisme comprendront, les autres se renseigneront), découvrons à l'aide de vidéos glanées ça et là dans ma mémoire et sur le Net, le véritable visage des candidats au titre, dans l'ordre du classement actuel : </strong><br /><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S65bdIhhNuI/AAAAAAAAAUQ/2RJWa0Zvq5Q/s1600/LIGUE1_LOGO_0809.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 182px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S65bdIhhNuI/AAAAAAAAAUQ/2RJWa0Zvq5Q/s320/LIGUE1_LOGO_0809.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453396754854655714" /></a><br /><br /><strong>1. Bordeaux : quand les Girondins étaient plus Marine que Blanc...</strong><br /><br />Les Girondins de Bordeaux aujourd'hui, c'est un jeu offensif, un recrutement bien pensé et pas trop dispendieux et une gouvernance rationnelle. Mais, dans une autre vie, pendant un temps que les moins de 20 ans etc..., les Marine et Blanc étaient plus marine que Blanc, justement, avec un vrai "conducator" aux méthodes dignes de la Securitate, un sinistre brigand qui passait le plus clair de son temps à censurer la presse quand elle ne caressait pas ses bacchantes dans le sens du poil : Claude Bez. <br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/XuzBEC_HB4Q&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/XuzBEC_HB4Q&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br /><strong>2. Montpellier : Dieu soit Louloué !</strong><br /><br />Montpellier, c'est Louis Nicollin. A moins que ce ne soit l'inverse... Condamné au silence par les tristes sires de la Commission d'éthique, le président du club hérualtais laisse son équipe parler pour lui. Et ca lui réussit bien, à sa Paillade chérie. Même Souleymane Camara ressemble désormais à un footballeur, c'est dire... <br /><br /><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/WDuPLmenhCg&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/WDuPLmenhCg&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object><br /><br /><strong>3. Auxerre : allez Trincamp !!!</strong><br /><br />L'AJ Auxerre c'est François Perrin, le président Sivardière et sa bourgeoise, les supporters avinés et les flocages Chaillotine, Auxerre c'est Trincamp, c'est Coup de Tête, c'est Patrick Dewaere, les attaquants blonds et moustachus, Gérard Lanthier et Andrzej Szarmach, Christophe Cocard et Pascal Vahirua, Joël Bats et Jean-Marc Ferreri (avant qu'il ne devienne un consultant chauvin et inécoutable), Lilian Laslandes et Coco Martins, Bernard Diomède et Stéphane Guivarch', Djibril Cissé et Philippe Mexès, Guy Roux, Guy Roux et Guy Roux. Bref, un immense générateur de nostalgie. Et aujourd'hui, c'est quoi ? A part Ireneusz Jelen qui perpétue la tradition des buteurs made in Polska, y a plus grand chose. Mais bon, encore quelques erreurs d'arbitrage et sur un malentendu, on ne sait jamais... <br /><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/iekRS3cZHSc&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/iekRS3cZHSc&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br /><br /><strong>4. Marseille : champion de France du marketing, pour le reste il y a les souvenirs...</strong><br /><br />17 ans sans titre de champion, série en cours, avec une propension désarmante, quasi-montferrandaise, à passer à côté des matches décisifs. Ceci dit, l'OM est au moins numéro un du marketing. On n'a jamais autant vu de maillots bleu et blanc en France qu'en ce début de décennie. Bref, la marque est entre de bonnes mains. L'ultime héritage des années Tapie ? <br /><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/dzAEynl7CfI&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/dzAEynl7CfI&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br /><br /><strong>5. Lille : le Nord sans perruque</strong><br /><br />Lille a vécu une bonne partie de la fin du siècle dernier dans l'ombre du voisin lensois. Les gens de ma génération gardent le souvenir d'une équipe laborieuse, flirtant souvent avec la relégation, avec des supporters non déguisés comme ceux du Racing et des joueurs aux patronymes parfois improbables, comme Roger Hitoto ou Philippe Périlleux (vainqueur du classement des "étoiles" de France Football à la fin des années 80, période Despeyroux-Micciche). Bizarrement, c'est au moment où le LOSC a quitté Grimomprez-Jooris, stade chaleureux idéalement situé en plein centre-ville, pour le glacial Stadium Nord de Villeneuve d'Ascq, que l'équipe s'est mise à devenir glamour. Aujourd'hui, deux des deux joueurs les plus bluffants de talent du Championnat (Hazard et Gervinho) portent les couleurs lilloises. Mais sa classe et sa créativité ne suffiront certainement pas à assurer le titre à cette équipe. Enfin ça, on le sait depuis le Mondial 82, non ?<br /><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/oh1THjcwN40&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/oh1THjcwN40&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br /><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/UK5blUYc6FI&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/UK5blUYc6FI&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br /><br /><strong>6. L'Olympique Lyonnais, le syndrôme Anquetil </strong><br /><br />Jean-Michel Aulas, président de l’OL, s’est plaint des années durant de ses compatriotes, trop envieux du succès de son équipe pour l’aimer. L’Olympique Lyonnais, pendant des années, représentait le Jacques Anquetil du football hexagonal. Les plus beaux et les plus forts, et pourtant le public conservait plus de sympathie pour les Raymond Poulidor. Qu’en sera-t-il maintenant que les Gones se retrouvent dans la peau de l’éternel challenger ? L'avenir nous le dira. En tous cas, le "style Aulas" traverse les âges sans évoluer d'un iota !<br /><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/3LdGCfcNErc&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/3LdGCfcNErc&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br /><br /><strong>Les paris sont ouverts pour le titre. Faites vos jeux ! </strong>Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-51570889917171217452010-03-08T00:49:00.013+01:002010-03-08T12:45:39.589+01:00Carton rouge pour la "double peine" !<a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S5RBpwpzqkI/AAAAAAAAATY/9DcKI971Hyw/s1600-h/br%C3%A9.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 173px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S5RBpwpzqkI/AAAAAAAAATY/9DcKI971Hyw/s200/br%C3%A9.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446050035088468546" /></a><br />Il en est de l'arbitrage des matches de football comme d'autres domaines de la régulation des activités humaines : plus une règle est idiote, et plus elle est appliquée avec zèle par ceux qui sont chargés de la faire respecter. L'exemple le plus flagrant qui me vienne à l'esprit alors que s'achève ce week-end de football s'appelle <strong>"double peine"</strong>. Ou quand un arbitre, soucieux d'appliquer strictement le règlement, ajoute à la désignation du point de penalty un carton rouge pour le joueur coupable de la faute. Alors que le coup de pied de réparation est déjà une sentence à la hauteur de la faute, l'expulsion du "coupable", sous prétexte qu'il se trouve en position de dernier défenseur, a pour effet d'enfoncer inutilement l'équipe sanctionnée. La rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Montpellier (1-1), dimanche soir en clôture de la 27ème journée de Ligue 1, en a offert l'accablante démonstration. <br /><br />33ème minute : <strong>Ciani</strong> déséquilibre Montano dans la surface. M. Bré siffle penalty et carton rouge pour le Bordelais. Costa ne transforme pas. 40ème minute : main de Chalmé dans la surface. Nouveau penalty pour Montpellier et nouvel arrêt de Carrasso, le gardien des Girondins. L'arbitre devrait expulser le latéral, déjà sanctionné d'un avertissement pour une faute grossière plus tôt dans la partie, pour main dans la surface (cf. la loi 12 du football). Il n'en est rien : en raison d'une application aveugle de la double peine, l'arbitre <strong>Stéphane Bré</strong> a compensé la première expulsion, très sévère, en permettant à un joueur qui n'aurait pas dû finir la partie rester sur la pelouse. La double peine donne donc lieu à une double erreur. <br /><br />Samedi, l'<strong>International Board</strong> devait se pencher sur ce dossier. S'il se confirme que le principe de la double peine est bien abandonné, la nouvelle règle n'entrera en application qu'après la Coupe du monde. Souhaitons donc que les arbitres de l'édition 2010 privilégient l'esprit de la future règle sur la lettre de l'ancienne.Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-55749844550229846322010-02-01T15:36:00.020+01:002010-02-04T01:15:23.787+01:00Chaouchi vs.Codjia, le jeu !Vous vous souvenez tous de la demi-finale de la CAN, entre l'<strong>Egypte</strong> et l'<strong>Algérie</strong>, jeudi dernier. Si la défaite algérienne fut sans appel (4-0), l'arbitrage prêta le flanc à la polémique. Aujourd'hui, la CAF, qui n'en est plus à une décision aberrante près, a banni Koffi Codjia jusqu'à nouvel ordre, mais pour ne pas avoir expulsé le gardien algérien <strong>Faouzi Chaouchi</strong> sur le champ quand ce dernier le prit vigoureusement à partie après le premier but égyptien, inscrit sur un penalty légèrement capillotracté... Heureusement, la rancoeur n'empêche pas l'humour :<br /><br />Cliquez sur : <a href="http://www.dzstadium.com/chaouchi.php">http://www.dzstadium.com/chaouchi.php</a><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S2g0pY-9olI/AAAAAAAAATI/wNPEuiBfnTs/s1600-h/Chaouchi_thumb.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 240px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/S2g0pY-9olI/AAAAAAAAATI/wNPEuiBfnTs/s400/Chaouchi_thumb.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433650836108321362" /></a>Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-7561675903342960112010-01-28T13:44:00.005+01:002010-01-28T15:36:28.011+01:00Chaouchi-Higuita, même combat !Dimanche soir, un grand artiste du football a mis un terme définitif à sa carrière. Pas un attaquant, ni un ailier ou un meneur de jeu, mais un gardien : le Colombien <strong>René Higuita</strong> (43 ans) a fait ses adieux au football de haut niveau à Medellin, en fêtant son jubilé, devant plus de 20 000 spectateurs. L'ancien international colombien, capé à 69 reprises au pays du "toque" a gratifié l'assistance d'un dernier "coup du scorpion". Souvenez-vous, c'était à Wembley, en 1995, contre l'Angleterre : <br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/v19OXidntFk&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/v19OXidntFk&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br />Pendant qu'Higuita célébrait sa riche carrière, un jeune gardien, d'une vingtaine d'années son cadet, reprenait en Angola le flambeau des portiers doux-dingues. En plein quart de finale de la CAN face à la Côte d'Ivoire, <strong>Faouzi Chaouchi </strong> tentait et réussissait, avec un incroyable mélange de culot et de décontraction, un coup du foulard pour dégager sa surface au devant, excusez du peu, de Didier Drogba ! <br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/C4JxPHB9keI&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/C4JxPHB9keI&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-80752353059589463752009-12-21T00:13:00.015+01:002009-12-22T10:49:55.323+01:00Trophée Loïc Guillon 2009 : élisez le pire défenseur de Ligue 1<span style="font-weight:bold;">Mercredi, la phase aller du Championnat de France 2009-2010 touchera à sa fin. Ce sera la trêve hivernale, les joueurs de Ligue 1 regagneront, qui leur famille, qui leur sélection en préparation pour la CAN. Et, pendant ce temps là, vous pourrez repenser aux six mois écoulés et établir votre tableau d'honneur des six mois passés. D'autres se chargeant déjà de dresser les "best of", et comme nous avons l'esprit un peu tordu, nous avons choisi de vous demander plutôt qui, selon vous, est cette saison le pire défenseur de Ligue 1.</span> <br />Avant de vous détailler les "candidats" à la succession de Cédric Varrault pour ce <span style="font-weight:bold;">Trophée Loïc Guillon</span>, deuxième du nom, cette précision : la liste est établie non seulement sur la valeur intrinsèque des joueurs, mais aussi sur le décalage entre leur niveau de performances affiché et leurs prétentions ou leur cote théorique. Bref, un joueur peut être bon "sur le papier", nous sommes là pour rappeler que le football se joue sur un terrain !<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Adriano (27 ans, AS Monaco)</span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BHQiMqvI/AAAAAAAAASQ/ctPFgA6_BNY/s1600-h/Adriano.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 110px; height: 110px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BHQiMqvI/AAAAAAAAASQ/ctPFgA6_BNY/s200/Adriano.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417479732214934258" /></a>Il s'est tellement fait enrhumer sur son côté droit qu'à la longue c'est toute la défense monégasque qui a tendance à éternuer. Souvent dépassé, il se distingue en outre par une tendance à multiplier les fautes d'antijeu. A atteint le summum du néant ce mois-ci face à Lille, lorsque la blessure de Muratori l'obligea à s'improviser latéral gauche. Gervinho et Debuchy se sont régalés. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">Moustapha Bayal (23 ans, AS Saint-Etienne) </span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BRs4dHRI/AAAAAAAAASY/eH6fYsNQP5w/s1600-h/BAYAL_432.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 130px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BRs4dHRI/AAAAAAAAASY/eH6fYsNQP5w/s200/BAYAL_432.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417479911623171346" /></a>Avant le début de la saison, il avait promis monts et merveilles. Dès le premier match, face à Nice à Geoffroy-Guichard, il vit les feux arrière de Loïc Rémy, finissant au sol sur l'accélération de l'international tricolore. La suite fut souvent du même acabit. Blessé, il continua de jouer plusieurs semaines avant de se résoudre à l'opération. Celui qui s'autodésigna un jour comme membre du cercle très fermé des dix meilleurs défenseurs de Ligue 1 arrivera-t-il à décrocher l'invisible caravane qui le plombe ?<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Gérard Cid (26 ans, OGC Nice)</span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BgOIZxUI/AAAAAAAAASg/KStL6qDUeUA/s1600-h/CID.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 150px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BgOIZxUI/AAAAAAAAASg/KStL6qDUeUA/s200/CID.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417480161066599746" /></a> A Nice, on n'a sans doute pas vu pire défenseur depuis la remontée en Ligue 1, en 2002-2003. Arrivé discrètement sur la Côte d'Azur début 2008, ce sosie officiel de Sammy de Scoubidou s'était contenté de jouer les utilités durant la fin de règne de Frédéric Antonetti. Le départ de Cédric Kanté fit de lui un titulaire en ce début de saison. De quoi montrer, le temps de sept matches tout en flottements, que, footballistiquement parlant, il était plutôt le sosie d'Anthony Baffoe aux yeux du public du Ray. Quand Nice réalisa sa meilleure série de la saison (4 victoires), il avait perdu sa place de titulaire. Ce qui n'est jamais bon signe... <br /><br /><span style="font-weight:bold;">Cris (32 ans, Olympique Lyonnais)</span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BwNZ-TBI/AAAAAAAAASo/gavPseCvBFM/s1600-h/CRIS.jpeg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 124px; height: 82px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7BwNZ-TBI/AAAAAAAAASo/gavPseCvBFM/s200/CRIS.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417480435749768210" /></a>Oui, il n'est sans doute pas le pire défenseur de Ligue 1 dans l'absolu, oui c'est toute la défense de l'OL, à l'exception d'Hugo Lloris bien sûr, qui mériterait d'être nommée, au vu des prestations délivrées avec une navrante régularité ces dernières semaines. Mais, en tant qu'élément le plus chevronné de l'arrière-garde lyonnaise, c'est le Brésilien qui mérite une mention. Le Policier peut-il retrouver sa matraque ?<br /><br /><span style="font-weight:bold;">David Jemmali (34 ans, Grenoble Foot 38)</span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7CIviMszI/AAAAAAAAASw/Q08JdAQdJl4/s1600-h/JEMMALI.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 133px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7CIviMszI/AAAAAAAAASw/Q08JdAQdJl4/s200/JEMMALI.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417480857227932466" /></a>Sa saison tient en quatre chiffres : 604, 8, 2 et 2. 604 minutes jouées, 8 titularisations, 2 cartons jaunes et 2 cartons rouges. Un bilan accablant pour celui qui était supposé apporter son expérience et qui finit suspendu trois matches pour insulte à arbitre. C'est du reste en son absence que le GF 38 s'est enfin mis à prendre quelques points. Ce qui n'est jamais bon signe...<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Ivan Stevanovic (26 ans, FC Sochaux)</span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7CP469tII/AAAAAAAAAS4/YkIC0bLM29E/s1600-h/STEVANOVIC.jpeg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 137px; height: 100px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/Sy7CP469tII/AAAAAAAAAS4/YkIC0bLM29E/s200/STEVANOVIC.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417480980006810754" /></a>Le FC Sochaux commet en général assez peu d'erreurs de recrutement. Le choix de ce joueur du Partizan Belgrade au poste de latéral droit en est une. Transféré cet été pour la somme de 1 million d'euros, le Serbe n'a jamais convaincu. Venu pour prendre un couloir, Stevanovic mériterait plutôt de prendre... la porte.Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-90995885292899815672009-12-05T13:28:00.003+01:002009-12-05T13:32:15.203+01:00Mondial 2010 : un tirage facile, vraiment ?<strong>Hier vendredi, c’était le tirage au sort de la Coupe du monde. Les Bleus tombent dans le groupe A, avec l’Afrique du Sud, le Mexique et l’Uruguay. Une grande majorité des observateurs français affichent leur confiance ce matin. Mais ont-ils raison ? Ce n’est pas sûr, car ce tirage en trompe-l’œil rappelle celui de 2002, édition de sinistre mémoire s’il en est ! Regardons le programme. </strong><br /><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SxpStEDLzDI/AAAAAAAAASI/w4M9miwY8eU/s1600-h/miss-foot.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 276px; height: 320px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SxpStEDLzDI/AAAAAAAAASI/w4M9miwY8eU/s320/miss-foot.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5411728836373761074" /></a><br /><br />L’<strong>Uruguay</strong>, d’abord. La Celeste est passée par la petite porte pour se qualifier, mais Diego Forlan et ses copains, c’est du rugueux, du vicelard, du truqueur… L’immonde Dario Silva a certes raccroché ses crampons acérés, mais Diego Perez, le poète de l’AS Monaco est encore appelé régulièrement dans cette équipe, c’est dire. Ce sera un match à oublier pour les esthètes, et à gagner pour les Bleus. <br /><br />Le <strong>Mexique</strong>, ensuite. Le bilan est a priori sans appel : 5 victoires pour la France et 1 nul. La sélection aztèque est vieillissante, mais la génération Rafa Marquez est rompue aux exigences du très haut niveau et a certainement gagné en roublardise ce qu’elle a perdu en flamboyance (ah, Cuauhtémoc Blanco et son coup du crapaud…). Bref, pas gagné non plus, d’autant que le Mexique a l’habitude de jouer en altitude et a pris celle de franchir le premier tour de la Coupe du monde. <br /><br />L’<strong>Afrique du Sud</strong>, enfin. Les Bafana Bafana ne sont plus que l’ombre de la grande équipe qu’ils furent, à la fin des années quatre-vingt-dix. Mais le pays organisateur pourra compter sur le soutien d’un peuple fervent et - on ne le souhaite pas, mais… - sur la bienveillance coutumière du corps arbitral. Alors ? Alors, il faut espérer que le match du 26 juin, à Bloemfontein, ne sera pas décisif et que les Bleus auront fait le nécessaire avant. Mais pourquoi une telle image pour accompagner ce billet, me direz-vous ? A part le maillot bleu, il s’agit de rendre hommage au charme de Johanne Kervella, qui se vit refuser le titre de Miss France l’an passé malgré son sourire fondant et ses courbes enjôleuses. Mondofoot l'élit volontiers Miss (équipe de) France !Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-26757443562980337512009-11-19T15:11:00.009+01:002009-11-19T16:02:50.976+01:00Insupportables !<strong>Il y a seize ans, L'Equipe avait titré "Inqualifiable" au lendemain de l'équipe de France par la Bulgarie, à l'ultime minute des qualifications du Mondial 1994. Cette fois, le vocable le plus approprié serait "insupportable", tant la bande à Domenech a transformé en tue-l'amour ce qui devrait être l'apothéose de la vie d'une sélection.</strong><br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SwVWJG6f4lI/AAAAAAAAASA/Cd2mQhgThmY/s1600/AFP_091119henry-thierry_8.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 180px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SwVWJG6f4lI/AAAAAAAAASA/Cd2mQhgThmY/s320/AFP_091119henry-thierry_8.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5405821642202931794" /></a><br /><br />Regarder coup sur coup Algérie-Egypte et France-Irlande mercredi soir offrait le spectacle d’un incroyable contraste entre deux sélections, qui ont pour point commun de s’être qualifiées pour la Coupe du monde, toutes deux grâce à un défenseur monté aux avant-postes. D’un côté, l’Algérie d’<strong>Anthar Yahia</strong> : une équipe solidaire, cohérente dans ses principes comme son organisation et habitée par la passion d’un peuple. De l’autre, la France de <strong>William Gallas</strong> : onze joueurs suffisants (on n’ose employer le terme d’équipe), égarés dans un flou tactique total et objets du désamour de leur pays (pas un coup de klaxon à signaler dans le 13ème arrondissement). <br /><br />La première a vaincu les injustices subies en Egypte pour aller chercher son ticket, à la régulière, sur une action limpide. La seconde n’a dû sa délivrance qu’à un but illicite, entaché de deux positions de hors jeu et d’une double main de son capitaine, <strong>Thierry Henry</strong>. Bien sûr, on va avoir droit aux discours sur la seule vérité qui tienne (celle du tableau d’affichage), et sur l’histoire, qui ne retiendra que l’issue de la rencontre. Mais quand même : que cette qualification laisse un sale goût dans la bouche ! A fortiori quand le coup de sifflet final permet à <strong>Raymond Domenech</strong> aux incompétents qui dirigent les Bleus (pâles) de parader sans la moindre retenue, comme si « leur » équipe avait été héroïque.<br /><br />Au delà, comment le sport le plus populaire et le plus universel du monde peut-il continuer à refuser à ses arbitres l’assistance de la <strong>vidéo</strong> ? Outre l’injustice sportive qui résulte des erreurs régulières des hommes en noir, songeons également à leurs possibles conséquences sur l’intégrité physique des spectateurs. Tremblons d’effroi en imaginant que le match d’appui entre l’Algérie et l’Egypte se soit décidé sur un but semblable à celui inscrit par les Français, au vu et au su de tout le stade d'Omdurman. Un bain de sang épouvantable s’en serait immanquablement suivi. Faudra-t-il en arriver à un tel drame pour que les instances dirigeantes du football, Fifa et International Board en tête, fassent enfin rentrer l'arbitrage dans la modernité ?Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-91188171424912459782009-11-16T23:57:00.007+01:002009-11-17T00:22:14.124+01:00Algérie, Maradona : elle est belle, la justice sportive !<a href="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SwHaYJE1RCI/AAAAAAAAAR4/AH1WyW7lOsc/s1600/BUS_DZ.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 206px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SwHaYJE1RCI/AAAAAAAAAR4/AH1WyW7lOsc/s320/BUS_DZ.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5404841136109208610" /></a><br />La coïncidence est trop belle pour ne pas être soulignée. Dimanche, la Fédération internationale de football (Fifa) a condamné Diego Maradona à deux mois de suspension ferme, pour les propos tenus le 15 octobre dernier. Ce jour-là, juste après la qualification de l’Albiceleste en Uruguay, le Pibe de Oro s’en était pris aux journalistes, leur demandant de « la lui sucer et la lui sucer encore », après avoir douté de ses capacités à amener le pays au Mondial.<br /> <br />Dans le même temps, l’instance internationale restait terrée dans un silence assourdissant alors que des incidents gravissimes entachaient le match Egypte-Algérie (2-0), décisif dans l’optique de la qualification au Mondial 2010 : caillassage du bus des Algériens à leur arrivée au Caire (voir le document Canal+ ci-dessous), irrégularités et initimidations du banc égyptien pendant le match et supporters des Fennecs pris à partie au moment de quitter le stade et ensuite… Mais pas un mot de la Fifa, pas une réaction non plus de la CAF (dont le sièges est situé au Caire, rappelons le)… Un match d’appui a lieu mercredi, à Khartoum, et l’on peut s’attendre au pire. La Fifa aura une part écrasante de responsabilité si cela dégénère – car il y aura forcément des déçus.<br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/bW4CBGi4e1M&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/bW4CBGi4e1M&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br />Pendant ce temps-là, en France, le même décalage dans les sanctions peut être observé, avec heureusement des conséquences plus anecdotiques : Louis Nicollin, président de Montpellier, se voit infliger deux mois de suspension par le Conseil national de l'éthique pour avoir traité Benoît Pedretti de <em>« petite tarlouze »</em>, alors que Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, n’est même pas convoqué après avoir été surpris dans le vestiaire des arbitres à la mi-temps de PSG-OL. Autres lieux, mêmes mœurs…Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-80035235834741131422009-11-03T02:28:00.015+01:002010-01-20T15:59:59.504+01:00Conseil national de l'Ethique : le foutage de gueule continue<a href="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SvAGa9xAk4I/AAAAAAAAARw/huZOWk_GMpM/s1600-h/loulou-nicollin.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 225px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_-4-tP9YvyBU/SvAGa9xAk4I/AAAAAAAAARw/huZOWk_GMpM/s320/loulou-nicollin.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5399823013543711618" /></a><br /><strong>Après la polémique Gourcuff-Kombouaré, voilà que le Conseil national de l'Ethique se saisit des propos de Louis Nicollin envers Benoît Pedretti. Ou comment une instance aux objectifs incertains est en train de se transformer en simple police de la parole, passant à côté d'une vraie mission de respect de l'éthique...</strong><br /><br />Louis Nicollin peut trembler : le Conseil national de l’Ethique, qui ne savait sans doute pas quoi faire de son lundi, a décidé de s’autosaisir de ses propos d’après-match. Au cas où vous auriez passé le week-end sur Mars, rappelons que le président de Montpellier avait traité le milieu et capitaine d’Auxerre, <strong>Benoît Pedretti</strong>, de « petite tarlouze », avant de promettre de « s’occuper » du cas de l’ex-international à l’occasion du match retour. Pas très classe (tout comme l’attitude truqueuse de Pedretti, digne d’un Fernando D’Amico ou d’un Jerko Leko, durant la rencontre), certes. Mais avec « Loulou » Nicollin, on a l’habitude de ces rodomontades gratinées. Et puis, les deux protagonistes de cette passe d’arme au micro de Canal+ s’étaient parlé et expliqué comme des grands garçons le lendemain, par téléphone et sans avocats. L’incident était clos ?<br /><br />Hé bien non ! Car le CNE a donc décidé de fourrer son nez dans cette affaire, offrant là une nouvelle preuve de son inanité. Et ce n’est pas la première fois. Je m’explique. A sa création en 2002, cette instance avait un rôle purement consultatif et ne servait déjà pas à grand-chose, si ce n’est à permettre à la <strong>FFF</strong> de se donner bonne conscience à bon compte. Les choses se sont sensiblement gâtées à partir de 2005, quand la Fédé octroya un <strong>pouvoir disciplinaire</strong> au CNE, désormais susceptible de s’autosaisir de tous cas de <em>« manquements à l'éthique commis par des licenciés à l'occasion de déclarations, attitudes ou comportements publics de nature à nuire à l'image du football. »</em><br /><br />On le voit, ces attributions ne sont pas délimitées avec précision. Elles recèlent le risque de confondre une cause noble (le respect de la bonne image du sport) avec un flicage détestable, transformant les membres du CNE en petits gendarmes du <strong>politiquement correct</strong>. Comme si les atteintes à la bonne image du sport ne venaient que des déclarations d'avant et d'après-match... Il n’est d’ailleurs pas innocent que, de la réaction imagée de Louis Nicollin, les réactions se soient focalisées sur l’insulte, jusqu’à passer sous silence la seconde partie, celle qui comportait une menace à l’encontre du joueur. Cette dernière me semble bien davantage contraire à l’ « éthique » que la première, qu’en pensez-vous ? Et pourtant, on ne parle que du vocable prétendument homophobe lâchée par l’homme de la Paillade, révélateur, non ?<br /><br />Mais qui sont au juste les membres du CNE ? Si leur président, <strong>Dominique Rocheteau</strong>, est une célébrité qu’il n’est pas utile de présenter, ses autres membres sont tous issus des différentes « familles » du football (FFF, LFP, amateurs). Et tout cela sans l’ombre d’un juriste ! De quoi décrédibiliser des décisions censées sanctionner d’éventuels manquements à l’éthique. On comprend mieux pourquoi les saisines du conseil sont à géométrie variable, que des phases d’activité intense (souvenons-nous de 2006 et de l’affaire de la CFA2 marseillaise disputant le « clasico » au Parc, dans laquelle le CNE fut désavoué après avoir infligé un point de pénalité aux deux équipes) succèdent à des périodes de léthargie. <br /><br />La meilleure réponse à l'inanité du CNE a été récemment apportée par <strong>Christian Gourcuff</strong> : condamné à effectuer une « action pédagogique » pour avoir usé de sa libre parole à l’encontre de Claude Makelele, l’entraîneur de Lorient a refusé de se plier à la décision du conseil, préférant purger sa suspension, arguant à juste titre du fait qu’il n’avait pas attendu le CNE pour se comporter en éducateur. Que la police de la parole ouvre son dictionnaire et regarde le sens du mot éthique, elle verra qu’il désigne les principes guidant le comportement de chacun envers autrui, et non le simple contrôle du vocabulaire. Au hasard, la présence de dirigeants dans les vestiaires des arbitres ou les gestes violents sur le terrain, comme le tacle du Nancéen Lotiès à Boulogne samedi, mériteraient, davantage que quelques <strong>paroles</strong> trop hautes, un rappel à l'ordre en plus de la sanction disciplinaire. Mais c’est sans doute trop demander…<strong></strong>Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7935216654225446451.post-40599032795182431392009-10-24T13:52:00.008+02:002009-10-25T03:39:59.257+01:00Les deux buts de l'année !Non, pas de Messi, de Gerrard ou de Cristiano Ronaldo par ici. Juste deux coups de génie... dont un seul fut accordé. Durant la ballade de santé de l'Inter Milan sur le terrain d'un Genoa méconnaissable (et battu 0-5), Dejan Stankovic tente et réussit un coup inouï. A voir et revoir : <br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/I-5Cy--bPdE&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/I-5Cy--bPdE&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br />Le même jour, à des milliers de kilomètres de là, en J-League, l'un des compatriotes du milieu intériste, aujourd'hui entraîneur du Nagoya Grampus Eight, va faire encore mieux... dans des circonstances différentes. Mécontent après l'arbitre (qui verra rouge), Dragan Stojkovic frappe de rage dans le ballon. Le reste se passe de commentaires. D'après vous, combien d'entraîneurs de Ligue 1 auraient eu l'énervement aussi inspiré que "Pixie" (le show commence à 0'15'') ? En tous cas, chapeau le Yougo !<br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/YQPW2jC_URY&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/YQPW2jC_URY&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Patrick Juillardhttp://www.blogger.com/profile/12167754560335697684noreply@blogger.com0