Ferreri, c'est juste plus possible !

M6 n'a décidément pas de chance avec la Coupe d'Europe. La chaîne a diffusé deux matches de C3 cette semaine : non seulement les deux rencontres (Bordeaux-Galatasaray puis OM-Twente) se sont soldées par le catastrophique total de zéro but marqué, mais le téléspectateur a dû supporter deux soirs de suite les "commentaires" du consultant, Jean-Marc Ferreri. Déjà franchement médiocre mercredi soir au Parc Lescure, l'ancien milieu de terrain a franchi les limites du supportable jeudi soir au Stade Vélodrome. Une telle partialité et une telle mauvaise foi, on n'avait rarement vu ça. A tel point que, plus d'une fois, Thierry Roland, pourtant pas le dernier habituellement en matière de chauvinisme déplacé, dut le ramener à la raison. En pure perte. Classiquement, Ferreri s'en prit d'abord à l'arbitre, pourtant plutôt bon, et se mit à inventer des pénalties inexistants en faveur de ses chouchous marseillais. En faisant notamment passer une petite charge à l'épaule pour une agression digne de Schumacher. Il exagéra également les pseudo-prouesses réalisées dans les buts phocéens par le très surcoté Steve Mandanda (et "quelle détente phénoménale", et "quel immense gardien l'OM a la chance d'avoir" ouais, ouais...).
Plus le match avançait, plus l'OM était baladé par cette excellente équipe néerlandaise, et plus Ferreri perdait le contact avec le réel et s'enfonçait dans le déni pur et simple. La gêne de Thierry Roland, qui tentait de faire son métier, était de plus en plus palpable. L'ancien Auxerrois en rajoutait dans le dénigrement de l'adversaire, citant les grandes tailles des Néerlandais. Du bétail, ces Bataves, du bétail... Encore une négation de la réalité, puisque les joueurs de Twente battirent l'OM sur son soi-disant point fort (cela ne s'est pas trop vu jeudi), le jeu au sol. Et Ferreri disait tout cela en employant le pronom "on", trahissant définitivement son abdication totale de la plus élémentaire objectivité. La prochaine fois, faites comme moi, changez de chaîne !