mercredi 7 janvier 2009

Meilleurs voeux, hommage à Langues de Sport, félicitations au vainqueur, tout ça, tout ça...

Plutôt que de multiplier les posts, on va tout mixer en un seul. Vous êtes prêts ? Alors, en retard sur Raymond Domenech mais en avance sur votre grande tante de province, je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2009. Voilà, ça s'est fait ! N'était mon sens indéniable des convenances sociales et le "léger" (admirer la douce litote) rafraîchissement des températures, je ne me serais même pas aperçu que nous avions changé d'année. Entre le Boxing Day sur Canal+ et la trêve de L1 raccourcie, on a l'impression que le monde du football n'a guère eu le temps de désserrer les lacets en cette période de trêve des confiseurs. Pour ma part, je suis plutôt favorable au calendrier allemand, avec Ligue d'élite à 18 clubs et pas de p*$-¤n de Coupe de la Ligue pour surcharger inutilement le calendrier. Mais bon, si de telles aberrations n'existaient pas, sur quoi l'OL nous pondrait-il donc ses inénarrables communiqués, rédigés dans une novlangue que même le parti communiste albanais aurait eu du mal à imaginer ? 2009 commence décidément très fort !

Redevenons un peu sérieux, car l'année 2008 s'est terminée sur une bien triste note. Oui, l'émission Langues de Sport n'est plus. Animé chaque matin de la semaine depuis le mois de juin par Bruno Roger-Petit sur l'antenne d'Europe 1 Sport, ce rendez-vous de l'"expertise" et de l'"appétence" n'aura pas survécu à la réorientation stratégique des programmes de la susdite antenne (que de l'info, exit les talks). Le maître de cérémonie et ses invités avaient pourtant su trouver le ton adéquat pour déchiffrer le sport tel que vu au quotidien par les médias. Mêlant en permanence l'anecdote rigolarde et l'analyse de haut vol, les invités de "BRP" avaient su nous fidéliser. Ces confrères (et consoeurs) me manqueront... Tout comme les SMS hautement spirituels d'auditeurs à la créativité sans cesse renouvelée. L'esprit de Langues de Sport survit encore au sein de cet espace de liberté qu'est le web 2.0 (n'est-ce pas Frédéric Lefevre...), sur la page facebook consacrée à l'émission.

Je ne terminerai pas sans remercier tous ceux qui ont participé à la désignation du vainqueur du Trophée Loïc Guillon, premier du nom. La lutte fut serrée, mais un nom a fini par se détacher : celui de Cédric Varrault, latéral gauche décidément très... gauche. Il faut d'ailleurs croire que l'obtention de ce prix honorifique n'a pas eu d'effet sur la cote du joueur (comme quoi, le web 2.0, c'est pas si destructeur que ça, n'est-ce pas Frédéric Lefevre...) : on apprend ce mercredi que l'AS Monaco serait intéressée par le Stéphanois. Il faut dire que c'est au Stade Louis-II, le 2 octobre 2004, jour du plus spectaculaire retournement de situation de l'histoire du Championnat de France avec une victoire de l'OGC Nice (3-4), que le lauréat réalisa le seul centre du gauche de sa carrière de latéral. Qui a dit que l'ASM n'était plus capable d'un geste princier ?


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