mercredi 1 avril 2009

France-Lituanie : le tableau d'honneur

Bis repetita. C'est encore Franck Ribéry qui a sauvé la baraque des Bleus, mercredi au Stade de France, face à des Lituaniens toujours aussi coriaces. Persévérants à défaut d'être très lisibles dans leur projet de jeu, les hommes de Raymond Domenech maintiennent ainsi la Serbie à portée de fusil (2 points d'avance) en tête du groupe. Sagna saignant, Gourcuff absent, Henry ectoplasmique : voici les notes des Bleus.

Mandanda : 5. Très peu sollicité, il fit correctement le peu qu'il eut à faire.
Evra : 6. Peu mis à contribution, il tint sans souci son couloir. Après une première demi-heure timide, il s'enhardit et s'offrit de jolies montées côté gauche. Un match assez plein.
Squillaci : 6. Solide au duel et sobre dans la relance, sécurisant dans l'ensemble.
Gallas : 6. Pas son match le plus difficile en Bleu.
Sagna : 6,5. Beaucoup de générosité du début à la fin de la rencontre. Un gros volume de jeu sur tout le couloir droit. Sa qualité de centre est encore à améliorer, mais il a marqué des points mercredi soir.
Lassana Diarra : 6. Très performant à la récupération, il tenta quelques fois d'apporter le surnombre. Mais ce n'est pas vraiment son truc. Des insuffisances dans le jeu long.
Alou Diarra : 5. Un bon travail de harcèlement dans l'entrejeu, où sa grande taille contrecarra régulièrement les desseins lituaniens. Des approximations aussi.
Ribéry : 7,5. Le meilleur Français au Stade de France, et de loin. Cette équipe ne dégage pas beaucoup de certitudes collectives, mais elle a la chance de pouvoir compter sur un joueur génial. Le Monsieur Plus, c'est lui !
Gourcuff : 4. Un match complètement raté. Cela arrive. Remplacé par Benzema, bien en jambes et auteurs de décalages intéressants sur le front de l'attaque.
Luyindula : 4. Lui aussi est passé à côté. Brouillon et souvent à l'envers du jeu. Remplacé logiquement par Gignac, épatant. Deux frappes respectables et une passe décisive sur le but de Ribéry.
Henry : 4. Inexistant en première période, un peu mieux ensuite, surtout en fin de match. Replacé à gauche après l'entrée de Benzema et de Gignac, il fut plus à l'aise, grâce aussi à la fatigue lituanienne et au replacement plus difficile des milieux baltes. Un jeu de tête indigent !

Kaunas avait vu "naître" une équipe, dixit Domenech ? Le match de mercredi soir prouve que certains accouchements sont décidément difficiles. Plutôt offensive dans son tempérament, cette équipe donne trop souvent l'impression de jouer contre-nature. Son identité de jeu reste floue. Un flou pas toujours artistique...

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